Balerdi poussé sur la touche

Leonardo Balerdi va-t-il perdre
sa place à l’OM ? Certains observateurs le
préconisent.
C’est peu dire que l’OM – et son capitaine Leonardo Balerdi a
fortiori – vivent un début de saison compliqué. Avec déjà deux
revers au compteur en trois journées, les Marseillais n’ont pas
franchement rassuré sur leurs arrières en ce début de championnat.
Aussi les dirigeants phocéens se sont-ils attelés Ã
renforcer
le secteur défensif cet été, notamment en fin de
mercato où les Aguerd, Emerson et Pavard ont rejoint les Egan-Riley
et Medina par ailleurs débauchés.
Aux yeux de Christophe Dugarry, Leonardo Balerdi, malgré son
brassard, n’a plus forcément sa place dans le onze de Roberto De
Zerbi. « Balerdi, je n’ai pas été subjugué par ses
qualités dès le départ. A un moment, quand tous ses entraîneurs
l’ont tour à tour mis titulaire, je me suis dit: « Duga, tu ne
comprends rien, tu dois essayer d’être plus positif pour voir
différemment ce garçon. » J’ai essayé, mais je n’y arrive
toujours pas ! »
L’ancien attaquant international tricolore, incontournable
aujourd’hui sur les ondes de RMC, n’est pas tendre il est vrai avec
l’Argentin. « C’est exactement la définition du faux
bon joueur. Il est plutôt élégant quand il joue et adroit
techniquement. Mais match après match, il y a des boulettes. Il me
fait penser à Thilo Kehrer. Quand on a autant de manques… Moi j’ai
eu la chance de jouer avec Laurent Blanc, qui était le défenseur le
plus intelligent. Quand je vois des attitudes de Balerdi
aujourd’hui, ça me pique les yeux. Il ne fait jamais trois bons
matches d’affilée. Il faut que l’OM essaie au moins une fois sans
Balerdi… »
Balerdi sauvé par son pied droit
Avec Emerson, Medina, Aguerd et Pavard dans son effectif,
Roberto De Zerbi a tout ce qu’il faut à sa disposition pour
envisager des alternatives dans la configuration défensive de son
équipe. Mais le coach italien est réputé pour ne jamais faire
confiance à deux gauchers en charnière centrale. Ce qui laisse Ã
Balerdi de bonnes chances de figurer malgré tout parmi les
titulaires.
Nouveau consultant sur la radio suscitée, Jean-Pierre Papin
nuance d’ailleurs les propos de son homologue Christophe Dugarry.
« Depuis qu’il a ce brassard de capitaine de l’OM, c’est
difficile à assumer. Chaque fois qu’il fait une boulette, ça se
paye cash. C’était mieux quand il avait un joueur très expérimenté
à ses côtés. On lui fait un procès aujourd’hui mais je pense qu’il
n’a pas de chance. Il ne défend pas tout seul… »
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