Bagarre à L’Equipe du soir, le verdict tombe !

L’Equipe du soir fêtait sa 4 000^e ce lundi soir. Un
numéro spécial célébré dans la joie et la bonne humeur. Mais depuis
son lancement il y a 17 ans, le programme incarné par Olivier
Ménard a connu des moments autrement plus douloureux au premier
rang desquels le décès, l’année dernière, de Didier Roustan, figure
emblématique de l’émission.

L’Equipe du soir a également connu des moments de haute tension
à l’instar de l’altercation survenue début septembre entre Ludovic
Obraniak et Sébastien Tarrago alors que le débat fait rage au sujet
de Roberto De Zerbi, défendu avec passion par l’ancien milieu de
terrain. N’appréciant guère les attaques du journaliste de L’Equipe
contre le technicien italien, l’international polonais n’avait pas
hésité à menacer son collègue.

« Fais attention à ne pas trop me chercher quand même
», avait-on pu ainsi entendre dans la bouche de Ludovic
Obraniak, qui avait renchéri : « Tu vas prendre une
branlée » alors que Sébastien Tarrago lui répondait
« Il va se passer quoi. » « On verra ça
après », avait conclu l’ancien joueur avant de se lever
et de se diriger vers le journaliste alors qu’uns coupure pub était
lancée.

Le mea culpa de Ludovic Obraniak

« On a beaucoup parlé de ce qui s’est passé dans le
vestiaire de l’Olympique de Marseille… on pourrait en faire de même
pour évoquer ce qui s’est passé sur un plateau d’une chaîne
sportive en pleine publicité », avait écrit Mohamed
Toubache-Ter en référence à la bagarre entre Adrien Rabiot et
Jonathan Rowe, laissant croire que les deux hommes en étaient venus
aux mains.

Absent ce soir-là, Olivier Ménard est revenu auprès du Parisien
sur cet épisode, expliquant que Ludovic Obraniak avait lui-même
était surpris par sa réaction. « Ce n’était pas sur mon
plateau, c’était un dimanche soir où Mess (Messaoud Benterki)
animait. J’ai laissé passer le lundi, et le mardi je les ai appelés
pour prendre le pouls. Ludovic m’a dit : ‘Je ne sais pas
ce qu’il s’est m’est arrivé, j’ai dépassé les bornes’ »,
a-t-il expliqué.

Et cette prise de conscience de l’ancien Bordelais a visiblement
suffi à Olivier Ménard, qui assure qu’il n’y a pas eu de sanction
« Non, non. Dont acte. Si les gens reconnaissent leurs
torts et que ça ne crée pas d’inimitiés. Ludovic peut revenir, il
n’y a aucun problème. Il me l’a assuré », a-t-il
poursuivi.