ATP : Murray, pas toujours à l’aise avec Djoko

L’association rêvée entre deux légendes du tennis n’aura
finalement pas duré. Avant Roland-Garros, Novak Djokovic avait
annoncé la fin de son partenariat avec Andy Murray. Des difficultés
dans le jeu pour le Serbe et une incompréhension évoquée par le
Britannique sur certains aspects du jeu de son poulain.

Une défaite aux premiers tours de Monte-Carlo et de Madrid ont
eu raison de la collaboration entre les deux hommes. Andy Murray
est d’ailleurs revenu sur son statut d’entraineur et sa relation
avec le 6e joueur mondial. Pas toujours évident de passer dans la
peau du conseiller et du mentor de la légende du tennis serbe. Une
expérience qui a permis à Murray de connaître ses faiblesses.

« Pour beaucoup d’anciens joueurs, être entraîneur est une
expérience complètement différente de celle d’être joueur, comme je
m’y attendais. On apprend à connaître ses faiblesses. Bien sûr,
travailler avec quelqu’un comme Djokovic permet de découvrir non
seulement ses forces, mais aussi ses faiblesses. »

Pas toujours à l’aise avec Djoko

Pour une première expérience, Murray a tout de suite vu les
difficultés du métier. Lui qui n’avait pas prévu de retrouver le
circuit dans ce rôle, lorsque Novak l’a appelé, a vécu certains
moments délicats. Car oui, enseigner la technique à un joueur qui a
tout gagné n’est pas une tâche facile. « Parfois, Novak cherchait
beaucoup de conseils techniques, et je n’étais pas très à l’aise
avec ça », a expliqué le Britannique avant d’ajouter que « les
entraîneurs qui travaillent avec des jeunes joueurs et qui ont
l’habitude de le faire sont plus forts que beaucoup d’entraîneurs
qui travaillent sur le circuit. » Depuis cette collaboration,
Djokovic a retrouvé des couleurs. Il a notamment remporté le
tournoi de Genève en mai avant de s’incliner en demi-finale de
Roland-Garros et de Wimbledon, éliminé à deux reprises par Jannik
Sinner.

Murray ne dit pas non à un retour sur le circuit en tant
qu’entraineur comme il a pu l’évoquer sur la plateforme
TheTennisMentor. « Je pense que j’apprécie probablement de
travailler avec un jeune joueur et d’essayer de l’influencer dès
son plus jeune âge. J’essaie d’aider les joueurs britanniques s’ils
le souhaitent, et ça marche pour l’instant. »