Aryna Sabalenka, c’est non
Numéro 1 mondiale, Aryna
Sabalenka a pris position sur la possibilité pour les joueuses de
tennis transgenres d’intégrer le circuit WTA. Et c’est
non.
La saison 2025 a beau être terminée, Aryna Sabalenka a encore un
évènement à son programme. Le 28 décembre prochain, la numéro 1
mondiale au classement WTA sera opposée à Nick Kyrgios, dans le
cadre d’une exhibition. Un duel face à un homme, histoire de
s’amuser et de faire passer du bon temps au public qui viendra
assister à l’évènement intitulé « Bataille des sexes » et
organisé à
Dubaï. En revanche, la Biélorusse ne veut pas de mélange sur le
circuit WTA.
Lors d’une interview accordée au journaliste Piers Morgan, Aryna
Sabalenka a été invitée à donner son avis sur la possibilité
d’intégrer des joueuses transgenres. Et pour la double vainqueur de
l’US Open, la réponse est clairement non. « C’est une
question délicate. Je n’ai rien contre ces personnes, mais elles
ont un énorme avantage par rapport aux femmes et je pense que ce
n’est pas équitable pour les femmes d’affronter des joueuses qui
sont biologiquement des hommes. »
Et Aryna Sabalenka de poursuivre. « Je pense que ce
n’est pas juste. Les femmes ont travaillé toute leur vie pour
atteindre leurs limites et elles affrontent un homme qui est
biologiquement plus fort. Donc je n’accepte pas ce genre de choses
dans le sport. » Un avis qui a au moins le mérite d’être
clair et tranché. Il rejoint celui donné il y quelques temps par
une autre numéro 1 mondiale, aujourd’hui retraité : Martina
Navratilova.
Aryna Sabalenka prend position
De son côté, la WTA permet l’accessibilité à ses tournois pour
les femmes transgenres. Des conditions sont pour cela fixées. Il
faut par exemple que les personnes concernées lui fasse parvenir
une déclaration signée attestant de leur identité de genre féminine
ou non-binaire. Elles doivent également apporter la preuve que la
concentration de testostérone présente dans leur sang ne dépasse
pas 2,5 nanomoles par litre, et ce sur les deux dernières
années.
Lui aussi interrogé par Piers Morgan, Nick Kyrgios est allé dans
le même sens que sa future adversaire : « Je pense
exactement la même chose. »
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