Arthur Rinderknech se lâche sur Valentin Vacherot

Battu par son cousin Valentin
Vacherot à l’issue de la finale de Masters 1000 la plus improbable
de l’histoire, Arthur Rinderknech a évoqué sa relation avec le
Monégasque.
On n’avait jamais vu un joueur classé au-delà de la 200e place
mondiale se hisser en finale d’un Masters 1000 et le remporter. On
n’avait jamais vu deux finalistes d’un tournoi aussi important
afficher autant de proximité avant une finale d’un tournoi de cette
importance.
Valentin Vacherot et Arthur Rinderknech, les deux cousins,
ont écrit l’une des plus improbables et magnifiques pages de la
saison 2025, et sans doute un peu plus.
« Ça n’arrivera jamais, jamais plus dans l’histoire.
Pas juste dans le siècle, mais dans l’histoire, a ainsi confié
Rinderknech à L’Equipe après la rencontre. Ce qui s’est passé
ne pourra jamais se reproduire. C’est magnifique, exceptionnel. Ce
moment-là , on pourra en parler sur notre banc quand on sera deux
pépés de 80 ans. »
Les deux joueurs ont livré de beaux discours lors de la
cérémonie de remise de trophées, en n’hésitant pas Ã
basculer vers le français pour s’adresser l’un à l’autre. Alors que
Rinderknech a régulièrement dit que le parcours de Vacherot lui
donnait des ailes pendant la semaine, le Monégasque n’a pas hésité
à rendre hommage à son aîné, sans qui il n’aurait sans doute pas eu
le même parcours, les deux hommes passant notamment par
l’université de Texas A&M.
Rinderknech: « Je l’aime du plus profond de mon
cœur »
« Je l’ai
toujours tiré, depuis le plus jeune âge, raconte Rinderknech,
plus âgé de trois ans. Au ski, je le tirais. Au vélo, je le
tirais. Au tennis, je le tirais. Je l’ai toujours poussé, je l’ai
fait venir au Texas. Je l’ai poussé pendant les deux ans qu’on a
faits en commun là -bas, quand il a débarqué, comme moi avant lui,
au milieu de nulle part. Quand je suis arrivé, j’étais seul.
Lorsqu’il est arrivé, j’étais là , j’ai pris soin de
lui. »
« J’ai
toujours voulu le meilleur pour lui, assure le Français, qui
ne nourrit aucune rancune vis-Ã -vis de son tombeur du jour.
C’est un petit bonhomme qui le mérite. Je l’aime du plus
profond de mon coeur depuis toujours. Je suis extrêmement fier de
lui, je lui ai dit au filet, c’est fabuleux. J’ai un énorme respect
pour lui, j’en aurai encore plus maintenant. Il ne m’a rien appris,
je savais ce dont il était capable. »
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