Arrate, son long calvaire

Quelques jours après avoir
annoncé mettre un terme à sa carrière à 28 ans, Alex Arrate est
revenu sur le calvaire qu’il vit depuis plusieurs années, à cause
de soucis au genou gauche.
Lourdement touché au genou gauche lors d’un match en janvier
2018, Alex Arrate n’a depuis jamais pu complètement guérir malgré
les années. C’est pourquoi, à seulement 28 ans, celui qui évoluait
à Vannes depuis 2023 a décidé de dire stop, à six mois de la fin de
son contrat. Pour L’Équipe, le centre passé également par
Biarritz et le Stade Français au cours de sa carrière est revenu
sur le calvaire qu’il vit à cause de fortes douleurs à son genou
gauche.
« Je n’avais jamais songé arrêter avant malgré mes douleurs.
Je vois les choses de façon positive. Ça aurait pu s’arrêter plus
tôt… Malgré ma pathologie, j’ai réussi à performer. (…) Après,
quand les emmerdes dépassent le plaisir, il faut arrêter. Je
souffrais trop. Mais je suis très fier d’avoir parcouru ce chemin
», a dans un premier temps expliqué le natif de Bordeaux, qui
compte s’installer à Paris avec sa compagne pour débuter sa
nouvelle vie.
Arrate : « Je ne pars
pas fâché avec le rugby »
« Je me suis toujours accroché, mais ces derniers temps, ça
devenait insoutenable. Les douleurs étaient atroces. J’étais sous
anti-douleurs et anti-inflammatoires constamment. Je me faisais
infiltrer quatre cinq fois par an. Ça commençait à faire beaucoup.
(…) J’ai pris conscience que la santé prime avant tout. C’est pour
cette raison que j’arrête ma carrière », a par la suite
déclaré Arrate, auprès du quotidien sportif français.
« Bizarrement, pendant les matchs, avec les
anti-inflammatoires et l’adrénaline, je ne sentais rien. Mais sur
une semaine de sept jours, ça allait un jour et les six autres,
c’était un calvaire. Ça devenait de plus en plus pesant. (…) Je ne
pars pas fâché avec le rugby », a également confié celui qui
fut médaillé d’or en rugby à 7 lors des Jeux Olympiques de la
Jeunesse en 2014 à Nankin (Chine) puis, plus récemment, champion de
Pro D2 avec Vannes en 2024.


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