Après la polémique, Stéphanie Frappart fixée sur son sort
Après sa décision polémique lors
de Rennes-Lyon dimanche dernier en Ligue 1, l’arbitre Stéphanie
Frappart est fixée sur son sort.
Le verdict est tombé pour Stéphanie Frappart. En charge de la
VAR dimanche soir, lors du match de clôture de la 4e
journée de Ligue 1 entre le Stade Rennais et l’Olympique Lyonnais
(3-1),
l’arbitre de 41 ans s’est distinguée en prenant une
décision pour le moins controversée.
À la 17e minute de la rencontre, le Rennais Anthony
Rouault a été l’auteur d’une très vilaine semelle sur le tibia du
Lyonnais Khalis Merah. Si l’arbitre sur le terrain, Rudy Buquet, a
sifflé faute, il n’a pas sorti de carton. Aux commandes de la VAR,
Stéphanie Frappart a étrangement conforté la décision de son
confrère, alors que le carton s’imposait.
Dans sa volonté de plus de transparence autour des décisions
arbitrales, la Fédération française de football a publié un extrait
de l’analyse de la faute de Rouault sur Merah de celle qui a été
désignée meilleure arbitre au monde en 2023. « Pour moi,
c’est bon. C’est haut mais pour moi ça ne reste pas, ça glisse.
C’est bon pour moi », a-t-elle indiqué à Monsieur Buquet
depuis le VAR.
Frappart au sifflet ce dimanche
Depuis la diffusion de cette séquence, Stéphanie Frappart est
ralliée sur les réseaux sociaux.
La direction nationale de l’arbitrage a quant à elle
regretté que l’assistante vidéo n’ait pas interpellé
l’arbitre central pour aller visionner les images de la semelle. Et
l’on pouvait imaginer qu’une sanction soit pris à l’encontre de la
native du Val-d’Oise. Il n’en sera finalement rien.
Ce dimanche, Frappart sera au sifflet du match de la
5e journée de Ligue 1 opposant l’AS Monaco au FC Metz,
au Stade Louis II (17h15). Elle sera assistée de Mikael Bercehbru
et Aurélien Drouet, tandis qu’Aurélien Petit sera lui en charge de
la VAR.
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