Antoine Dupont, la réponse cinglante aux attaques sur sa vie privée

Dans l’attente d’un retour, le capitaine des Bleus fait beaucoup
parler de lui hors des terrains. Sa relation ultramédiatisée avec
l’ancienne Miss France Iris Mittenaere est scrutée à la loupe, et
ne cesse de faire les gros titres. Dès lors, certains lui
reprochent d’être plus présent dans la rubrique people qu’à
l’entrainement. Interrogé ce vendredi en conférence de presse sur
cette agitation autour de son numéro 9, l’entraineur stadiste, Ugo
Mola, a pris la défense de son joueur.

« Ne pas tomber dans le « Dupont bashing » qu’il
y a en ce moment »

« Vous savez que le jour où il n’est pas sur les réseaux
sociaux, il est peut-être à l’entraînement et on ne le filme pas.
Il ne faut pas interpréter des choses qui vous paraissent comme un
lot commun et ne pas tomber dans le « Dupont bashing »
qu’il y a en ce moment. Il a la chance de pouvoir s’exposer. Vivre
des choses qu’il n’a pas le temps de vivre en tant que rugbyman
professionnel dans un club, parce qu’il est blessé et que les
week-ends lui sont offerts pour la grande majorité », a tenu à
rappelé Ugo Mola dans des propos relayés par
Rubgyrama.

« Antoine est, comme tous les joueurs blessés, présent au
club pour la grande majorité du temps, a-t-il poursuivi.
Ensuite, on a un mode de fonctionnement qui fait que dès qu’un
joueur est blessé plus de 6 à 8 semaines, une partie de sa
rééducation ou réathlétisation ne se fait pas au club. Nous avons
pris cette décision il y a quatre ou cinq ans. On s’est organisé
pour que nos joueurs puissent aller chercher de la compétence
ailleurs. Mais aussi se permettre d’avoir une sorte de fraîcheur.
Et puis quand vous avez beaucoup de gros joueurs blessés, ça donne
un petit ton assez particulier à votre effectif. »

Et le manager toulousain de rassurer tout le monde sur le
champion olympique: « Donc ne vous inquiétez pas, Antoine
est souvent avec nous. Là, il va partir dans deux centres de
rééducation à l’étranger. Il nous permet aussi d’ouvrir des portes
dans des endroits que nous avions envie d’explorer. Et c’est plus
facile quand c’est Antoine Dupont que quand c’est Ugo Mola ou
Jérôme Cazalbou. Ne tombez pas dans le panneau de croire que chaque
fois que vous le voyez en photo, il est absent
d’ici. »