Alpine F1, c’est fini !

En pleine crise financière,
Renault s’apprête à tourner la page Alpine. L’écurie tricolore
pourrait disparaître du paddock.
L’avenir d’Alpine F1 s’assombrit sérieusement. En pleine
tourmente financière, Renault, propriétaire de l’écurie, voit sa
situation se dégrader. En quelques jours, l’action du constructeur
français a perdu 20 % de sa valeur en bourse. Face à cette crise,
le groupe cherche des solutions radicales. Parmi elles : la vente
d’Alpine F1.
Depuis plusieurs semaines, Renault a lancé une vaste opération
de réduction des coûts. L’usine moteur de Viry-Châtillon, symbole
historique de la marque en F1, a été fermée. À Enstone, au
Royaume-Uni, plusieurs centaines de postes ont été supprimés.
Derrière ces décisions, on retrouve Flavio Briatore, revenu aux
manettes de l’équipe pour la rendre plus “vendable”.
Un nouveau propriétaire dès 2026
Car c’est bien une vente qui se profile, annoncent plusieurs
médias. Renault ne veut plus assumer seul les dépenses colossales
liées à la F1, estimées à plusieurs centaines de millions d’euros
par an. Déjà détenue à 25 % par un consortium d’investisseurs (dont
Otro Capital et RedBird), l’écurie Alpine pourrait passer
totalement sous pavillon privé. En allégeant sa structure salariale
et en réduisant ses actifs, Renault espère rendre le projet
attractif pour de nouveaux investisseurs.
Sportivement, Alpine a connu des résultats en dents de scie.
L’équipe n’a cependant pas confirmé les ambitions de Renault de
jouer aux avant-postes. La saison 2025 est particulièrement
difficile, et
les changements en interne ont contribué à un climat
d’incertitude chez les pilotes comme chez les ingénieurs.
Sauf retournement de situation, l’histoire entre Renault et la
Formule 1 devrait toucher à sa fin. Le constructeur français,
présent en F1 depuis les années 1970, semble prêt à tourner la
page. Un nouveau propriétaire pourrait reprendre le flambeau dès
2026, avec une nouvelle ère qui s’ouvrira sans le Losange.


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