Alpine F1, c’est (enfin) tranché

Le suspense durait depuis
plusieurs semaines et l’avenir d’Alpine en Formule 1 semblait plus
flou que jamais. Ce vendredi, une décision officielle a été
prise.
Quel avenir pour Alpine en F1 ? Depuis plusieurs semaines, le
sort de l’écurie française en Formule 1 suscite de nombreuses
interrogations. La démission surprise de Luca de Meo en juin
dernier, combinée au choix stratégique de devenir cliente des
moteurs Mercedes dès 2026, a nourri les spéculations autour
d’un
possible retrait total du groupe Renault de la discipline
reine. Dans ce climat d’instabilité, les rumeurs se
sont multipliées, nourries par les incertitudes financières et la
question de la viabilité du projet à long terme.
Sur la piste, Alpine traverse une saison morose. Avec seulement
20 points inscrits après 13 Grands Prix, l’écurie est nettement
distancée par des concurrents comme Haas, déjà à 35 unités. À cette
situation sportive difficile s’ajoute une instabilité structurelle
persistante, marquée par de fréquents remaniements en interne, dont
le récent départ d’Oliver Oakes.
Pour tenter de redonner de l’élan au projet, Flavio Briatore a
fait son retour en tant que conseiller spécial. Une figure aussi
controversée que expérimentée, qui n’a toutefois pas convaincu dans
ses premières décisions. Son choix de placer Franco Colapinto à la
place de Jack Doohan dans l’Alpine A525 a notamment été critiqué,
d’autant que les deux pilotes n’ont toujours pas marqué le moindre
point cette saison. Pierre Gasly, seul à avoir scoré, porte
l’équipe à bout de bras depuis le début de l’année. De quoi
entretenir les doutes sur la viabilité à long terme du projet.
« Alpine continuera »
Mais François Provost, nouveau PDG du groupe Renault, a tenu à
rassurer. Lors de la présentation des résultats semestriels 2025,
il a officiellement confirmé que l’écurie ne quitterait pas la
grille : « Alpine continuera son aventure en Formule 1 »,
a-t-il affirmé, selon Autocar. Une déclaration forte, qui
réaffirme l’engagement du constructeur malgré la perte du moteur
maison et les défis internes.
Si la route s’annonce encore semée d’embûches, cette annonce
redonne de l’espoir à l’écurie et à ses partisans. Et Pierre Gasly,
leader naturel de l’équipe basée à Enstone, garde les pieds sur
terre. « Il faut être lucide et réaliste sur ce qu’on peut
accomplir. Et il sera très difficile de changer notre position
actuelle »,
a-t-il confié en marge du Grand Prix de Hongrie.


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