« Allez-vous faire foutre ! », énorme coup de gueule à la Quick Step

Coéquipier de Valentin
Paret-Peintre, vainqueur au sommet du Mont Ventoux, Ilan Van Wilder
a laissé exploser sa rage après la victoire du grimpeur
français.
Ilan van Wilder n’a pu retenir ses larmes à l’arrivée au sommet
du Mont Ventoux. Quatrième de l’étape, le coureur de la
Soudal-Quick Step a été rattrapé par l’émotion au moment de serrer
dans ses bras son coéquipier Valentin Paret-Peintre, brillant
vainqueur de l’étape.
Et le Belge pouvait d’autant plus savourer cette victoire qu’il
a joué un rôle prépondérant dans le succès du Haut-Savoyard. Revenu
sur les coureurs de tête à l’approche du final, il s’est en effet
sacrifié en tête du groupe, permettant à Valentin Paret-Peintre de
se concentrer sur Ben Healy.
« Ilan m’a rendu un beau service », ne
pouvait que convenir le héros du jour, prêt à lui rendre la
pareille. Mais Ilan van Wilder se disait aussi heureux que s’il
avait lui-même gagné. « Je suis tellement content pour
Valentin et pour l’équipe. Il me disait qu’il se sentait très bien
alors que je n’avais de si bonnes jambes. On a décidé de jouer sa
carte, a-t-il expliqué. Je n’ai pas de problème à rouler
pour quelqu’un d’autre. Quand j’ai vu dans les derniers kilomètres
que je n’étais pas très loin, j’en ai remis pour revenir. Je suis
revenu et je n’ai pas hésité à rouler pour éviter le retour du
maillot jaune. C’était incroyable, je ne vais jamais oublier cette
journée. »
« On a vécu des journées de merde »
Cette victoire d’étape a également donné lieu à un étonnant coup
de gueule du coureur belge à destination de la presse
d’outre-Quiévrain. « On a vécu des journées de merde ces
derniers jours. Aujourd’hui, on a montré qu’on était capables parce
qu’on a eu beaucoup de critiques sur le niveau de l’équipe, qu’on
n’était pas assez fort, bla bla bla. Alors, je dis: ‘allez vous
faire foutre’ parce qu’on gagne sur le Ventoux », a-t-il
lancé.
Si la Quick-Step a connu une énorme désillusion en raison de
l’abandon de son leader Remco Evenepoel, le succès de Valetin
Paret-Peintre est déjà la quatrième victoire d’étape de la
formation belge après le doublé de Tim Merlier au sprint en début
de Tour et le succès de l’ancien champion du monde sur le premier
contre-la-montre.
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