Alexis et Félix Lebrun, le jugement tombe
Champions d’Europe par équipes ce
week-end avec la France, Alexis et Félix Lebrun ne sont encore pas
considérés comme des légendes par tous.
Le sport tricolore compte dans ses rangs de multiples champions.
Chez les hommes, chez les femmes, dans de nombreuses disciplines,
les représentants de l’Hexagone mettent régulièrement les couleurs
de leur pays à l’honneur. Ce week-end, Simon Gauzy et les frères
Lebrun s’en sont chargés
en remportant les Championnats d’Europe de tennis de table par
équipes. Une première depuis 1998 pour la France. De quoi faire des
frères Lebrun des légendes ?
Certainement pas, selon Hugo Bonneval. L’ancien membre du XV de
France devenu chroniqueur sur la chaîne L’Équipe a donné son avis
ce lundi. Pour lui, il est encore beaucoup trop tôt pour offrir ce
qualificatif aux deux frangins. Et il a expliqué pourquoi.
« Ils n’ont pas tout pété. Ils sont champions d’Europe en
individuel, champions d’Europe par équipe. Il n’y en a aucun qui
est champion du monde, aucun qui est champion
olympique. »
Pour le compagnon de Tatiana Golovin, il est donc impossible,
pour le moment, de placer les frères Lebrun sur la même marche
qu’une Marie-José Pérec ou un Teddy Riner. « Déjà , il
faudrait que ça soit des légendes dans leur sport, a-t-il
ajouté. Jean-Philippe Gatien est champion du monde en 1993. Ils
ne le sont pas. Donc ils n’ont pas un meilleur palmarès que
quelqu’un qui était là avant eux. »
Les frères Lebrun, pas encore des légendes
Alexis et Félix Lebrun ont donc encore un bout de chemin Ã
accomplir avant de passer au niveau supérieur. Si le premier a bien
été champion d’Europe, il va falloir faire encore mieux pour
pouvoir devenir une légende. Et pourquoi pas par exemple en allant
chercher le titre olympique en 2030 du côté de Los Angeles.
C’est une piste qu’a ouverte Hugo Bonneval. « Pour moi,
être une légende dans un sport qui a une dominance olympique, c’est
d’être champion olympique. Sinon tu n’es pas une légende. Sinon tu
n’est pas Teddy Riner, tu n’est pas Léon Marchand, pas Marie-Jo
Pérec, tu n’es pas Romain Lavillenie, tu n’es même pas Antoine
Dupont qui est champion olympique de rugby à 7. »
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