Alcaraz fêtard ? Il dit tout…

Sacré pour la deuxième fois de sa
carrière à l’US Open, dimanche soir, Carlos Alcaraz a célébré son
titre ensuite dans New York. En marge des festivités, le numéro 1
mondial espagnol a évoqué cette réputation de fêtard qui lui colle
à la peau.
Les femmes, la fête… Carlos Alcaraz n’aime pas uniquement
martyriser ses adversaires sur le court ou accumuler les trophées.
Le prodige espagnol de 22 ans redevenu lundi numéro 1 mondial deux
ans après sa dernière prise de pouvoir a également d’autres
passions. Rafael Nadal en avait souligné une au cours du
documentaire en trois épisodes sur le désormais double lauréat de
l’US Open proposé récemment par Netflix.
« En fait il passe son temps à liker des profils de femmes
sur son portable, c’est indécent », avait confié le légendaire
compatriote d’Alcaraz, à la fois indigné et stupéfait par
l’attitude de son successeur. Avec la plus grande sincérité, ce
« Carlitos » à la fois ange et démon n’avait même pas
essayé de masquer son autre addiction.
« C’est vrai, je ne vais pas mentir mais après tout ce
n’est pas grave, il faut bien s’amuser un peu », avait répondu
le meilleur joueur du monde du moment, également connu pour son
goût pour la fête. Son nouveau sacre, dimanche soir à New York, lui
a d’ailleurs procuré une nouvelle occasion de célébrer jusqu’Ã
l’aube, et pas toujours avec modération. « Je vais à Ibiza
pour me mettre des mines », avoue ainsi le Murcien sans
vraiment de second degré dans ce même documentaire qui l’avait
donné à voir sous un tout autre jour que celui de bourreau raquette
en main.
Alcaraz : « Oui,
j’aime amuser, mais qui n’aime pas ça ? »
Avant de s’évaporer dans les rues new yorkaises avec son clan
pour sabrer le champagne, le protégé de Juan Carlos Ferrero a
reconnu que cette réputation de fêtard n’était pas usurpée.
« On dit que j’aime beaucoup faire la fête… On en a beaucoup
parlé, cela a fait beaucoup de bruit. Oui, j’aime m’amuser ! Qui
n’aime pas s’amuser ? Je pense que c’est pour cela que nous
travaillons, que nous souffrons, que nous passons tant de temps
loin de chez nous : pour ensuite avoir nos moments et notre
plaisir. Chacun profite à sa manière et moi, personnellement,
j’aime sortir, parce que j’ai 22 ans, et qui ne s’est pas amusé Ã
22 ans », confie Alcaraz dans les colonnes du quotidien El
Pais.
Et des occasion de sortir et de faire la fête, le sextuple
vainqueur en Grand Chelem ne devrait pas en manquer s’il continue
de se montrer aussi peu partageur sur le court. En espérant pour
lui que ça ne finisse pas par lui jouer des tours.
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