Aimé Jacquet, c’est confirmé
Figure de l’AS Saint-Étienne
avant d’entrer dans l’histoire avec les Bleus en 1998, Aimé Jacquet
a laissé un beau souvenir à Pierre Repellini.
Aimé Jacquet est entré dans la postérité un soir de juillet
1998. Sélectionneur de l’équipe de France championne du monde pour
la première fois de son histoire, le natif de Sail-sous-Couzan a
gagné la reconnaissance de tout en peuple amoureux de football.
Mais avant de devenir entraîneur, il a aussi connu une riche
carrière de joueur, notamment à l’ASSE. Et là aussi, il a
marqué la mémoire de certains.
Ancien coéquipier d’Aimé Jacquet à Saint-Étienne, Pierre
Repellini s’est souvenu de ses débuts chez les Verts et de la
manière dont il a été accueilli. Dans un entretien publié ce
dimanche dans L’Équipe,
l’ex-défenseur aujourd’hui âgé de soixante-quinze ans a été invité
à citer le joueur « le plus protecteur » qu’il a
pu croiser.
« Aimé Jacquet m’a pris sous sa coupe à mon arrivée à
Saint-Étienne. Il m’appelle toujours ‘Petit Pierre’. »
Aimé Jacquet a passé la quasi totalité de sa carrière de joueur au
sein des Verts. Durant ses treize années stéphanoises, il a
notamment remporté cinq titres de champion de France de première
division et a inscrit vingt-six buts en deux-cent-trente-six
matchs. Il a également décroché deux sélections en équipe de
France.
Aimé Jacquet, mais aussi Johnny Rep
De son côté, Pierre Repellini a aussi participé à l’histoire des
Verts en portant le mythique maillot vert dix saisons durant. Il a
été sacré champion de France à trois reprises entre 1974 et 1976.
Aimé Jacquet n’est pas le seul coéquipier qui l’a marqué. Il a
également raconté une anecdote sur Johnny Rep. « Un jour,
alors qu’on a tous nos équipements dans le sac, il se pointe
chaussures autour du cou. Un autre, il arrive devant la cage en
pleine course, il réussit une feinte de corps, soulève le ballon
sur son pied, saute au-dessus du gardien et va le déposer dans le
but. »
Quand au meilleur joueur avec lequel il a joué, Pierre Repellini
a choisi de citer « Salif Keita. Vitesse, technique,
agilité… Il savait tout faire. Un phénomène. Son seul défaut : il
craignait les coups. »
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