Abrahamsen a conquis Toulouse
Jonas Abrahamsen (Uno-X) s’est
imposé ce mercredi 16 juillet à l’occasion de la 11e étape du Tour
de France. Le Norvégien a devancé au sprint le Suisse Mauro Schmid
(Jayco-AlUla), avec qui il était parti au kilomètre
0.
Après un jour de repos bien mérité, la Grande Boucle a repris
ses droits ce mercredi à Toulouse. Dans la ville de l’aérospatiale,
les fusées de cette 11e étape se nommaient Jonas Abrahamsen
(Uno-X), Mauro Schmid (Jayco-AlUla), Davide Ballerini (Astana),
Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies) et Fred Wright
(Bahrain-Victorious). Les coureurs nous ont livré une étape
totalement folle. D’une part avec l’attaque dès le kilomètre 0 du
vainqueur du jour Abrahamsen, de l’autre avec la chute de Tadej
Pogacar à quatre kilomètres de l’arrivée. Mathieu Van der Poel (3e
de l’étape) y a cru, deux Français terminent dans le top 10. La
ville Rose était bien le théâtre d’une étape à suspense.
Quelle course livrée par le vainqueur du jour ! Jonas Abrahamsen
s’est échappé dès le kilomètre 0 en compagnie de Mauro Schmid et
David Ballerini. Le Norvégien était d’ailleurs le premier à passer
en tête au premier sommet du jour au Col de Castenau-d’Estrétefond.
Les trois hommes de tête ont résisté aux différents groupes de
poursuivants constitués par moment de cinq hommes (Marco Haller,
Bastien Tronchon, Clément Berthet, Alexandre Delettre et Mattéo
Vercher) ou encore d’un autre composé d’Arnaud De Lie (Lotto), Wout
Van Aert (Visma-Lease a Bike), Mathieu Van der Poel
(Alpecin-Deceuninck), Quinn Simmons (Lidl-Trek) et Axel Laurance
(Ineos Grenadiers).
Seuls deux hommes ont réussi à revenir sur la tête : Fred Wright
(Bahrain Victorious) et Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies). Le
Français était d’ailleurs le mieux classé dans le cinq hommes en
tête de la course. Ce groupe prend d’ailleurs 1’30 » d’avance
après 74 km de l’arrivée alors que le peloton se relève. Quasiment
jusqu’au bout, le groupe continue de dominer et deux hommes vont
prendre les devants. Abrahamsen et Schmid se bataillent dans la
côte de Pech David. Seul Mathieu Van der Poel veut y croire au
somment de la côté pour revenir à 27 secondes. Mais le Norvégien
était bien le plus fort ce mercredi à Toulouse. Dans un sprint
calculé, il a pris le meilleur sur le Suisse en passant sa roue en
tête d’un rien, au moment où spectateur s’était introduit sur la
route face aux deux hommes.
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