C’est fini pour Louis Bielle-Biarrey !
La nouvelle dimension prise par
Louis Bielle-Biarrey va l’obliger à revoir ses plans à partir de la
saison prochaine…
Louis Bielle-Biarrey est la nouvelle attraction du rugby
tricolore. Et pas seulement parce qu’Antoine Dupont est sur le
flanc pour de longs mois suite à sa grave blessure au genou lors du
choc face à l’Irlande. Si l’ailier bordelais a vu sa popularité
exploser, c’est en raison de ses exploits à répétition, lui qui
affiche désormais 26 essais lors de ses 22 matches disputés cette
saison et a notamment inscrit huit essais dans le Tournoi des Six
Nations, établissant un nouveau record.
LBB s’accommode pour l’heure sans mal de cette nouvelle
notoriété. « C’est vrai que c’est tout nouveau pour moi.
Ce sont de bonnes problématiques, on va dire. Ça marche bien, mon
Tournoi a été remarqué mais je sais que je dois faire attention à
ne pas trop dévier de mon activité principale qui reste le rugby
pour rester performant. Je suis bien accompagné grâce à un
entourage sain et compétent », a-t-il ainsi confié dans les
colonnes du Midi Olympique.
« Ça aide beaucoup à gérer tout ça d’autant que c’est
allé très vite et que j’ai conscience que ça peut aller tout aussi
rapidement dans l’autre sens, . Après, c’est chouette mais il n’y a
pas non plus de quoi se faire de nœuds au cerveau. Et puis, je ne
suis pas encore au niveau d’Antoine (Dupont). Je n’en ressens pas
encore les effets au quotidien. Ma vie de tous les jours n’a pas
changé, et c’est tant mieux. »
« Il va sûrement falloir aménager son planning »
Mais pour Jérôme Chabran, son conseil, il n’y a plus désormais
qu’Antoine Dupont au-dessus de l’ancien Grenoblois.
« Derrière Antoine Dupont, c’est devenu le joueur
qui a le plus de résonance médiatique, que l’on sollicite le
plus. On en parle un peu partout, y compris dans les médias
généralistes. On doit être à presque une centaine de
sollicitations, tout confondu, depuis la tournée de novembre
dernier », a-t-il expliqué.
Et à en croire son agent, cette popularité ne devrait pas être
sans conséquence sur son quotidien, lui qui partage pour l’heure
son temps entre les entraînements et les études. « L’an
prochain, alors qu’il sera dans sa dernière année de contrat
espoir, il va sûrement falloir aménager son planning. Actuellement,
sur son seul vrai jour de repos, il passe toute la journée à
l’école de commerce », a-t-il ainsi annoncé. Les choses vont
devoir changer pour Louis Bielle-Biarrey.
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