Ligue 1: Montpellier, c’est terminé

Si ce n’est mathématiquement,
dans l’esprit, le MHSC est condamné à la Ligue 2. Jean-Louis Gasset
l’a annoncé lui-même après le match interrompu ce
dimanche.
C’était certainement le match de la dernière chance pour le
MHSC. Opposé ce dimanche pour le compte de la 26e levée de
L1 à Saint-Etienne, un concurrent direct dans la lutte
pour le maintien et alors que la position de barragiste s’éloigne
journée après journée, Montpellier n’a pas su entretenir ses
espoirs de maintien. Menés 0-2 à domicile à l’heure de jeu, les
Pailladins ont été trahis par leur propre public.
Dans la tribune de la Butte Paillade, cette les ultras,
un incendie volontaire s’est déclaré, et des
affrontements avec les forces de l’ordre ont éclaté. Un
spectacle déplorable qui a poussé l’arbitre M. Letexier à suspendre
les débats, jusqu’à les interrompre définitivement 20 minutes plus
tard après consultation des officiels de la Ligue de football
professionnel et des autorités locales.
Gasset annonce la fin
Outre la validation probable par la Commission des compétitions
de la LFP du résultat constaté au moment de l’arrêt de la rencontre
– à savoir une défaite 0-2 des Héraultais – le MHSC s’expose à une
forte amende, du huis clos – peut-être même jusqu’à la fin de
saison pour ce qui est de la tribune incriminée – voire à un
retrait de point(s) comme ce fut le cas à l’automne 2023 après
l’interruption d’un match contre Clermont sur un pétard lancé en
direction du gardien auvergnat Mory Diaw.
Quoi qu’il en soit, la lanterne rouge montpelliéraine, à huit
journées de la fin du championnat, semble dans une impasse. «
Je suis atterré que ça finisse en eau de boudin, surtout dans
le match où on pouvait être en survie. Le jouer comme ça, alors que
les supporters nous ont reçus normalement… Je leur avais demandé de
patienter, de nous laisser encore cette chance. On n’a pas su la
saisir, dixit le coach du club Jean-Louis Gasset, à chaud,
devant la presse. Les supporters sont contre nous. Il n’y a
rien qui va, mais il fallait s’y attendre. J’assume. […]
Je suis peut-être un has been du foot. J’ai mal et j’ai honte.
C’est terminé. »
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