Loeb-Boulanger, la grande annonce

La dixième tentative sera-t-elle la bonne pour Sébastien Loeb sur le Rallye Dakar ? L’Alsacien de 51 ans est monté sur le podium à cinq reprises (trois fois deuxième, deux fois troisième), a déjà abandonné deux fois et a même été disqualifié lors de la dernière édition. Le légendaire pilote de rallye a tout connu sur le plus célèbre rallye-raid du monde, au volant de diverses écuries, mais pas encore la victoire.
Il espère bien que 2026 sera l’occasion d’enfin triompher, sous les couleurs de Dacia, et pour mettre toutes les chances de son côté, il a décidé fin septembre de changer de copilote, Edouard Boulanger succédant à Fabian Lurquin (qui fera quant à lui équipe avec le grand rival de Loeb, Nasser Al-Attiyah).
Boulanger : « Nous avons les pieds sur terre, des valeurs communes »
Agé de 46 ans, Boulanger a déjà vécu une victoire sur le Dakar. C’était en 2021 avec Stéphane Peterhansel, sur une Mini. Le Nancéien espère apporter toute son expérience à l’Alsacien pour l’aider à triompher en Arabie saoudite le 17 janvier prochain.
« C’est certain, lorsqu’on fait équipe avec un gars comme Sébastien Loeb, on ne part pas pour faire deuxième, reconnait-il dans une interview à L’Est Républicain. Gagner un Dakar, c’est une expérience hors du commun. Le faire avec Sébastien, ce serait monstrueux ! Sébastien et moi, nous avons des racines communes. Nous sommes deux gars de l’Est, issus de milieux plutôt modestes. Nous avons les pieds sur terre, des valeurs communes. Et des ambitions communes… ».
Déjà une victoire pour le duo
Vainqueur du rallye du Maroc à la mi-octobre pour leur deuxième course ensemble, le duo a pris ses marques, et Edouard Boulanger assure s’être adapté aux spécificités du nonuple champion du monde des rallyes. « Sébastien reste un pilote très typé WRC, dans son pilotage, dans son approche, explique-t-il. Ca nécessite encore un peu d’adaptation. Mais aujourd’hui, la discipline du rallye-raid va dans ce sens-là… En termes de performance, les voitures sont quasiment identiques. Au niveau de l’intensité, la discipline va dans son sens… ». Le prologue de 23 kilomètres samedi permettra d’affiner encore plus les automatismes, avant le début des grandes manœuvres, dimanche avec une étape de 300 kilomètres.


Comments 0