Mort du biathlète Sivert Bakken: L’annonce qui fait mal…

Alors que le décès de Sivert
Bakken a ébranlé l’équipe de Norvège de biathlon, la cause de sa
mort ne sera connue que dans plusieurs semaines.
La nouvelle a suscité un profond émoi dans le monde du biathlon.
Le 23 décembre dernier, Sivert Bakken est décédé à l’âge de 27 ans.
Deux jours plus tôt, il disputait la mass-start d’Annecy-Le Grand
Bornand, et la fédération norvégienne avait annoncé sa sélection
pour la prochaine étape de Coupe du monde, à Oberhof début
janvier.
Que s’est-il passé ? On ne le sait pas encore précisément, et il
faudra attendre plusieurs semaines avant de connaître les vraies
causes de la mort du biathlète. Pour le moment, les informations ne
permettent pas d’avoir de certitudes à ce sujet.
Ce que l’on sait, c’est que Sivert Bakken a été retrouvé dans sa
chambre, en Italie, alors qu’il effectuait un stage de préparation.
On sait aussi que le Norvégien avait dû mettre sa carrière entre
parenthèses il y a quelques années suite à des soucis cardiaques.
Mais le détail qui fait beaucoup parler, c’est celui révélé par le
média VG: le biathlète a été retrouvé avec un masque d’altitude
réglé sur 7000 mètres, une hauteur où le taux d’oxygène est
extrêmement faible.
Sivert Bakken, pas de réponses avant plusieurs semaines ?
Sivert Bakken a-t-il fait un malaise avec son masque d’altitude,
qu’il est fortement déconseillé d’utiliser lorsqu’on est seul ?
S’est-il trompé dans son réglage ? L’altitude du masque a-t-elle
été modifiée a posteriori par un secouriste pendant son
intervention ? Tout ceci n’est que spéculation,
ce qui a le don d’agacer les proches du
biathlète.
Pour avoir des informations plus fiables, il faudra attendre les
résultats de l’autopsie, mais ceux-ci ne sont pas encore connus.
« Des examens médico-légaux ont été effectués ce week-end.
Aucune conclusion n’a encore été tirée de ces examens, qui se
poursuivront au début de l’année prochaine, a indiqué le
cabinet Elden Advokatfirma, qui représente la famille du Norvégien,
dans un communiqué. Le ministère public italien a donné aux
médecins légistes jusqu’au 7 mars pour terminer leurs examens et
remettre leur rapport. » L’attente risque d’être très
longue…


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