Loïs Boisson, la terrible nouvelle

La nouvelle saison ne commence pas sous les meilleurs auspices
pour Loïs Boisson. Alors que 2025 s’était terminée sur un abandon
consécutif à une blessure au quadriceps gauche, 2026 débutera sur
un forfait. Attendue à Perth pour disputer la United Cup aux côtés
d’Arthur Rinderknech, la Dijonnaise a en effet renoncé à y
participer. La faute à une douleur récalcitrante au genou
gauche.

« J’ai eu un petit contretemps pendant ma préparation
de pré-saison, a-t-elle annoncé, lundi soir, sur
Instagram. Par conséquent, je ne serai pas prête à temps
pour participer à la United Cup à Perth. C’était une décision très
difficile à prendre, car j’avais vraiment hâte de représenter la
France pour la première fois dans une compétition par équipes. Je
fais tout mon possible pour être prête à temps pour l’Open
d’Australie. »

A désormais moins de trois semaines du coup d’envoi de l’Open
d’Australie (19 janvier-1^er février), la situation de
Loïs Boisson inquiète. Car ces dernières semaines, la jeune
Française avait déjà dû renoncer aux Interclubs avec son club de
Boulogne-Billancourt puis à deux tournois exhibition à
Bourg-de-Péage et Caen, se montrant à chaque fois optimiste pour la
suite.

Loïs Boisson inscrite aux qualifications d’Adélaïde

Mais les semaines passent et cette douleur au genou, qui l’a
déjà contrainte à avoir recours à une infiltration cet automne, ne
semble pas disparaître. Après la United Club, Loïs Boisson devait
enchaîner avec le WTA 500 d’Adélaïde pour lequel elle est toujours
inscrite aux qualifications.

Quant à l’équipe de France engagée à Perth, elle pourra compter
sur Léolia Jeanjean et Sarah Rakotomanga. La tâche ne sera pas
simple pour les Bleus qui ont hérité du groupe C avec au programme
la Suisse de Belinda Bencic, 11^e joueuse mondiale, et
l’Italie de Jasmine Paolini, 8^e joueuse mondiale.