28 December 2025 10:12

Maxime Raynaud, le Français qui monte en NBA

Titulaire dans la raquette face à
Dallas dans la nuit de samedi à dimanche (victoire 113-107), Maxime
Raynaud a encore été un atout de poids pour Sacramento. Le pivot
tricolore, sélectionné en 42ème position, est en train de se faire
un nom.

Doucement mais sûrement, Maxime Raynaud est en train de réussir
sa première saison en NBA au sein des Sacramento Kings. En
Californie, le Français de 22 ans aligne les bonnes voire très
bonnes performances en ce moment après deux premiers mois plutôt
discrets. Il faut aussi dire que la franchise n’a pas vocation à
remporter le titre cette année. Mais qu’importe, c’est dans ce
cadre que le pivot (2,16 m, 113 kg) grandit en ce moment avec
brio.

Maxime Raynaud a profité de la blessure du titulaire habituel
Domantas Sabonis pour se faire une place dans le cinq de départ de
Doug Christie depuis quelques matchs. Surtout, l’ancien élève
d’Henri IV s’est mis en lumière depuis que les Kings ont signé
Russell Westbrook. Ensemble, les deux hommes forment un duo
redoutable, à l’image de la dernière prestation des Californiens,
dans la nuit de samedi à dimanche contre Dallas (113-107), avec
respectivement 19 et 21 points.

Une draft loin des
espérances

Champion d’Europe U20 avec l’équipe de France et un certain
Victor Wembanyama, Maxime Raynaud a d’abord fait les beaux jours de
Stanford en NCAA (20 points, 10 rebonds de moyenne lors de sa
dernière saison) pendant ses années universitaires. Le Français,
désireux de devenir astrophysicien à la NASA, s’est finalement
tourné vers un autre domaine puisqu’il est diplômé en mathématiques
spécialisation intelligence artificielle.

Doué sur les bancs de l’école comme sur les parquets, l’ancien
joueur de Charenton et de Nanterre n’a pourtant été sélectionné
qu’en 42ème position de la dernière draft NBA. Depuis, le pivot
fait mentir les pronostics avec une meilleure performance en
carrière en NBA enregistrée le 19 décembre dernier (29 points, 11
rebonds, 2 passes, 2 interceptions). Pas certain que le Parisien de
naissance rafle le titre de meilleur rookie de l’année, récompense
promise à Cooper Flagg (N°1 de la dernière draft), mais aux côtés
des expérimentés Westbrook, Schroder, DeRozan ou encore Sabonis, le
Français a tout pour réussir.

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