Wembanyama, le jugement tombe

Victor Wembanyama face à Chet Holmgren, San Antonio contre Oklahoma City. Cette opposition prend de plus en plus d’ampleur en NBA. Depuis plusieurs semaines, les Spurs semblent avoir pris l’ascendant sur le Thunder, vainqueurs aussi bien en demi-finale de la NBA Cup qu’en saison régulière. Une série de confrontations qui alimente déjà les débats outre-Atlantique et fait émerger l’idée d’une rivalité appelée à s’installer durablement.

Interrogé après le nouveau succès texan face à OKC, Victor Wembanyama a pris la parole sur cette montée en tension entre les deux franchises. Dans des propos rapportés par Le Figaro, le Français a livré une comparaison parlante : « Je ne sais pas… Ça doit venir naturellement. La salle est pleine, l’énergie est différente, physicalité de la première à la dernière minute… C’est dur à décrire, mais c’est comme quand le PSG affronte l’OM en France par exemple (sourire). C’est une vraie rivalité. Ça se construit sur le temps, ça ne s’invente pas comme ça. Ça reste une belle opposition ».

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Le pivot tricolore a également insisté sur l’intensité collective affichée par San Antonio lors de cette victoire convaincante. « C’était sûrement un très bon match à suivre. C’est plus facile d’être motivés à faire les efforts quand ils paient et que vous remportez ce genre de match, c’est une inspiration de voir d’autres gars faire ces efforts, des choses qui ne se voient pas sur la feuille de statistiques », a-t-il ajouté après le large succès (130-110).

Wembanyama cash sur Holmgren

Souvent présentés comme des rivaux générationnels en raison de profils physiques et techniques rares, Wembanyama (2,24 m) et Holmgren (2,16 m) se connaissent depuis longtemps. Leur duel remonte notamment au Mondial U19 de 2021, avant de se prolonger en NBA avec la lutte pour le trophée de rookie en 2023-2024. Mais pour le Français, cette opposition individuelle n’est plus d’actualité. Après la dernière confrontation, il a balayé l’idée d’un face-à-face personnel : « Une rivalité ? Effectivement, je ne pense pas à ça. En tout cas, sportivement, non, il n’y a pas photo (entre lui et moi). »

Si les trajectoires des deux joueurs diffèrent, leurs carrières restent étroitement liées. Drafté en deuxième position en 2022, Holmgren a manqué une saison entière avant de décrocher un titre NBA avec le Thunder. Wembanyama, choisi en numéro un un an plus tard, s’est rapidement imposé comme le visage de San Antonio et s’affirme déjà comme un sérieux candidat au MVP.