Pauline Ferrand-Prévot, l’hommage fort
De retour sur la route en 2025,
Pauline Ferrand-Prévot a marqué les esprits en remportant
Paris-Roubaix et le Tour de France Femmes.
Pauline Ferrand-Prévot fait l’unanimité. Après une saison passée
aux côtés de la Française, Jos van Emden ne tarit pas d’éloges. Le
directeur sportif de la formation Visma-Lease a Bike décrit une
coureuse « à part », saluant à la fois sa rigueur
professionnelle et sa personnalité. Pour son retour sur la route en
2025, la Française a frappé fort en remportant Paris-Roubaix puis
le Tour de France Femmes, un doublé retentissant qui a marqué le
peloton.
Cinq ans après avoir mis entre parenthèses sa carrière sur
route, la Champenoise est revenue avec des ambitions clairement
affichées. Dès son arrivée au sein de l’équipe néerlandaise, elle
avait annoncé vouloir gagner le Tour dans un délai de trois ans.
« À partir de là, c’était déjà une leader », reconnaît van
Emden dans Le Dauphiné Libéré, qui l’a accompagnée
jusqu’au Maillot Jaune l’été dernier.
Polyvalente, Ferrand-Prévot a impressionné sur tous les
terrains, capable de dompter les pavés de Paris-Roubaix comme de
faire la différence en haute montagne, notamment dans la Madeleine.
Sacrée Vélo d’Or début décembre, la Française a, selon son
directeur sportif, « clairement élevé le niveau », au sein
de son équipe comme dans l’ensemble du cyclisme féminin.
Quel programme pour 2026 ?
Et la championne olympique de VTT ne compte pas s’arrêter en si
bon chemin. Dans le podcast Inside the Beehive, elle a confié viser
de nouvelles classiques, un deuxième Tour de France Femmes et un
titre de championne du monde. Si son programme 2026 n’a pas encore
été officialisé, les classiques flandriennes et ardennaises
devraient figurer en bonne place dans son calendrier.
À 33 ans, opérée de la cheville gauche à l’automne,
Ferrand-Prévot aborde sa deuxième saison chez Visma-Lease a Bike
avec une confiance renouvelée. « 2026 sera une année
exceptionnelle », assure-t-elle, forte de l’expérience
accumulée en 2025. Un sentiment partagé par son entourage,
convaincu que la Française n’aborde désormais les courses qu’avec
un objectif clair : la victoire.
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