“Un acte chamanique ?”, Medhi Benatia intrigue
Depuis sa prise de fonctions
comme directeur du football de l’OM, Medhi Benatia s’est imposé
comme un maître des transferts, au point de susciter interrogations
et étonnement chez les observateurs.
Depuis sa prise de fonctions en janvier dernier comme directeur
du football de l’Olympique de Marseille, Medhi Benatia s’illustre
par une activité constante sur le marché des transferts. Le
dirigeant marseillais s’est notamment employé à corriger plusieurs
recrutements jugés peu concluants, validés quelques mois plus tôt
avec le président Pablo Longoria.
L’OM a même réussi à valoriser certains joueurs dont l’avenir
semblait incertain. Prolongé jusqu’en juin 2028, Luis Henrique a
finalement quitté Marseille pour l’Inter contre un chèque estimé à
25 millions d’euros. De son côté, Jonathan Rowe a pris la direction
de Bologne pour une somme proche de 19 millions d’euros. Des
montants qui ont surpris plus d’un observateur, notamment Romain
Molina.
Invité à analyser la politique de l’OM, le journaliste
d’investigation s’est montré pour le moins dubitatif. « C’est
vrai que Marseille a une politique de recrutement très audacieuse.
Il y a beaucoup de risques : les Wahi, etc. Mais ils ont toujours
trouvé un acquéreur au bout de six mois. Cet été, ils ont trouvé
des (il mime un pigeon) pour Luis Henrique. Dieu tout puissant,
comment l’Inter s’est dit que c’était une bonne idée ? Comment
Bologne s’est dit : on va mettre le paquet sur Jonathan Rowe ?
», a-t-il lancé.
Romain Molina s’interroge
Toujours sur sa chaîne YouTube, Romain Molina est allé plus loin
en évoquant, non sans ironie, une forme de talent particulier dans
les négociations menées par l’ancien international marocain. La
capacité de l’OM à céder des joueurs devenus secondaires dans le
projet intrigue, tant les clubs acheteurs semblent nombreux malgré
les performances parfois mitigées des intéressés.
« Je ne sais pas si Medhi Benatia a le don d’ensorceler les
gens, je ne sais pas s’il a fait un acte chamanique, mais l’OM
arrive à vendre même les joueurs indésirables », a ainsi lâché
Molina. Une sortie qui résume, à sa manière, l’efficacité actuelle
du club marseillais sur le marché.
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