Un problème se confirme pour les Bleues du biathlon

Avec les résultats enregistrés
depuis le début de saison, le staff de l’équipe de France de
biathlon va devoir se creuser la tête pour composer la sélection
des Bleues en vue des Jeux Olympiques.
L’équipe de France de biathlon doit composer avec un certain
nombre de problèmes depuis quelques temps. En voici un autre, mais
celui-ci est un souci de riche. Le staff des Bleu(e)s va devoir
faire des choix forts en vue des Jeux Olympiques de Milan-Cortina,
le grand temps fort de l’hiver, en février prochain.
L’équation à résoudre est la suivante. La France dispose de six
quotas par genre, comme c’est le cas lors des étapes de Coupe du
monde. Mais pour les épreuves individuelles des JO, le staff
tricolore ne pourra cocher que quatre noms à chaque fois.
Chez les garçons, à environ deux mois de l’évènement, la donne
semble claire. Un quatuor se détache assez nettement (Eric Perrot,
Emilien Jacquelin, Quentin Fillon-Maillet et Fabien Claude). On
tient sans doute la composition du relais et de la plupart des
courses individuelles.
Chez les femmes, en revanche, c’est loin d’être aussi simple.
Lou Jeanmonnot est incontournable, et on voit mal le staff se
passer des taulières Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon, malgré
tous ce qu’il s’est passé en dehors des pistes. Il reste donc une
place à prendre à leurs côtés, a priori.
Une place pour deux chez les Bleues ?
Cinquième de la Coupe du monde l’hiver dernier, Océane Michelon
aurait clairement le profil. Mais la Chambérienne de 23 ans manque
de régularité au tir cette saison. « Je la vois quand même
plutôt rapide sur les skis, aussi crispée par sa volonté de
résultats. Il faut qu’elle apprenne justement à gérer ce genre de
situation », analyse le coach des Bleues, Cyril Burdet,
auprès du Figaro.
Résultat, Océane Michelon se retrouve en concurrence avec la
belle surprise de l’hiver, Camille Bened, lauréate de l’IBU Cup (la
division inférieure) il y a quelques mois. « Jusqu’à
présent, la densité lui avait fermé un petit peu les portes. C’est
aussi très agréable de voir que quand elles s’ouvrent, Camille sait
saisir les opportunités. C’est aussi un message à l’ensemble de la
filière », assume Cyril Burdet.
Les deux jeunes femmes ont un profil assez différent. Plus
rapide à skis, Océane Michelon a peut-être un potentiel plus
élevée, mais Camille Bened, meilleure tireuse du circuit cet hiver,
affiche à l’inverse une régularité exceptionnelle, qui lui permet
de pointer à la 6e place du classement général de la Coupe du
monde, quand Michelon est pour le moment 12e. Au final, cela fait
deux cartes différentes à jouer pour les Bleues. Qui ne sont pas
obligées de toujours utiliser les mêmes atouts sur chaque
course.


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