Justine Braisaz-Bouchet, la petite phrase qui en dit long

Après une course à suspense,
Justine Braisaz-Bouchet a décroché son premier podium de l’hiver en
terminant 3e de la mass-start du Grand-Bornand. Un soulagement pour
la Tricolore, dont le début de saison a été
difficile.
Justine Braisaz-Bouchet s’est offert un petit cadeau de Noël
avant l’heure. Pour la dernière course avant la trêve, la Française
a signé son premier podium de l’hiver. Elle a terminé troisième
d’une mass-start assez folle au Grand-Bornand.
Comme beaucoup de concurrentes, à l’image des crampes de Camille
Bened dans le dernier tour, Justine Braisaz-Bouchet a fini la
course très fatiguée. Cela faisait quatre semaines de suite que les
biathlètes étaient sur le pont, et la coupure arrive à point
nommé.
« C’était extrêmement dur, cela va faire du bien de
passer deux semaines de vacances, je suis contente de terminer sur
une telle note sur le pas de tir, mon début de saison a été
difficile », explique Braisaz-Bouchet.
Braisaz-Bouchet et Jeanmonnot, ça fonctionne
Très affectée par l’affaire Julia Simon, la biathlète des
Saisies, toujours l’une des plus rapides à ski, n’étaient pas assez
performante derrière la carabine pour viser la victoire. Ce
dimanche, avec son 19/20 au tir, elle a enfin pu jouer devant. Et
elle n’était pas seule dans cette aventure, puisqu’elle passé toute
la course avec son amie Lou Jeanmonnot.
« C’est peut-être anecdotique pour beaucoup, je ne sais
pas si c’est compréhensible. Mais s’installer avec Lou (sur le pas
de tir), ce n’est pas anodin, a confié une Braisaz-Bouchet fatiguée
et émue. C’est une amie, et une très grande concurrente. C’était la
cerise sur le gâteau. Malheureusement, elle m’a coiffée à la
fin. » Alors que l’ambiance n’est pas idéale au sein de
l’équipe de France féminine, la relation entre Jeanmonnot et
Braisaz-Bouchet, clairement, est un point positif.


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