Lucas Chevalier rétrogradé numéro 2, c’est confirmé
La prestation étincelante de
Matvey Safonov lors de la séance de tirs au but face à Flamenfo,
mercredi, a définitivement redistribué les cartes pour le poste de
numéro un au PSG, selon la presse russe.
Lucas Chevalier avait visiblement du mal à se réjouir du nouveau
sacre du PSG, mercredi. Alors que le club de la capitale venait de
parachever son année en or d’un sixième et dernier titre en
remportant la Coupe Intercontinentale face à Flamengo, l’ancien
Lillois est resté quelque peu à l’écart des effusions de joie.
Lucas Chevalier a d‘ailleurs été le seul avec Illya Zabarnyi à
ne pas se précipiter sur Matvey Safonov à l’issue de la séance de
tirs au but, pourtant marquée du sceau du gardien russe grâce à ses
quatre arrêts. Réduit à un rôle de remplaçant après avoir manqué
les trois précédents matches en raison de sa blessure à la cheville
consécutive au vilain tacle de Lamine Camara, le natif de Calais a
du souci à se faire.
Car Matvey Safonov a profité de son absence pour totalement
redistribuer les cartes. C’est tout du moins le sentiment qui
domine en Russie où ses belles prestations face à Rennes,
l’Athletic Bilbao, et même Metz malgré les deux buts concédés, et
son récital contre Flamengo doivent lui valoir le poste de numéro
un. Et ce d’autant plus après le début de saison quelconque de
Lucas Chevalier.
La colère de Luis Enrique
« Alors que Lucas Chevalier a été irrégulier et commis
plusieurs erreurs depuis son arrivée cet été, Matvey Safonov a été
irréprochable dans le but et a rassuré sa défense. Il a montré
qu’il méritait d’être titulaire et ce match face à Flamengo doit
être un tournant », écrit ainsi Sport Express tandis que
Zamin affirme que « la question du numéro un ne se pose
plus après la démonstration de Matvey Safonov. » « Il a montré
qu’il était le digne successeur de Gianluigi Donnarumma »,
ajoute le quotidien russe.
La question du numéro un a d’ailleurs été posé à Luis Enrique
sitôt la fin du match, ce que n’a guère apprécié l’intéressé.
« Tu penses que c’est le moment de parler de ça
? », a-t-il répondu de manière cinglante au journaliste,
ajoutant : « C’est le moment d’être uni. C’est le moment
de profiter de gagner encore un trophée. C’est le moment de
féliciter tous les joueurs. Ceux qui ont joué et ceux qui n’ont pas
joué. Et le moment de féliciter nos supporters. On veut marquer
l’histoire. On continue à marquer l’histoire. Il faut profiter de
ces moments. »
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