C’est raté pour Wembanyama !

Les Knicks tiennent leur revanche. Plus d’un quart de siècle
après la défaite contre les Spurs lors des Finales 1999, la
franchise de New York a en effet décroché son premier trophée
depuis son dernier sacre en NBA, en 1973, en dominant San Antonio
(124-113). Il ne s’agit certes que de la NBA Cup, mais cette
victoire suffisait au bonheur des joueurs new yorkais.

A l’inverse, les Spurs accusaient le coup. La faute notamment au
scenario de cette finale disputée à Las Vegas. Les Texans ont en
effet mené l’essentiel de la rencontre, comptant jusqu’à 11 points
d’avance en fin de troisième quart (92-81) avant de s’effondrer,
encaissant notamment un 19-3 en à peine cinq minutes. Le momentum
avait changé et San Antonio a été incapable d’inverser la tendance
dans la dernière ligne droite.

18 points et 6 rebonds pour Wembanyama

Car tandis que côté Knicks, Jalen Brunson, désigné MVP après le
match, et OG Anunoby se montraient à leur aise, terminant
respectivement avec 25 points-8 passes et 28 points-9 rebonds,
l’attaque texane toussotait à l’image d’un Victor Wembanyama à son
avantage dans le troisième quart mais plus en difficultés dans le
money-time.

Comme face aux Knicks, l’intérieur français a démarré sur le
banc mais a semblé moins mordant, terminant avec 18 points à 7 sur
17 aux tirs, 6 rebonds et 2 contres en 25 minutes. A ses côtés,
Dylan Harper a terminé meilleur marqueur côté Spurs avec 21 points
à 7 sur 14, mais chez les titulaires, Devin Vassell et Stephon
Castle ont et plus de mal comme en témoignent leurs 12 points à 4
sur 14 pour l’un et 15 points à 5 sur 15 pour l’autre.

« On est frustrés mais après 25 matches (cette saison)
on a montré qu’on pouvait être une bonne équipe et qu’on pouvait
encore s’améliorer », a commenté après coup Mitch
Johnson, leur coach.