Lou Jeanmonnot, le rappel à l’ordre

C’est malheureusement une habitude avec l’équipe de France féminine ces dernières années, on ne parle pas que de biathlon. La preuve la semaine dernière, après la victoire de Lou Jeanmonnot à Hochfilzen, où la Franc-Comtoise a évoqué les remous chez les Bleues après l’affaire Julia Simon, et déploré les menaces reçues par Justine Braisaz-Bouchet.
La leader du biathlon tricolore est dans son droit en s’exprimant, mais le consultant Frédéric Jean lui conseille de ne pas trop se disperser. « Elle est hyper touchée par ce qui se passe en interne avec le retour de Julia [Simon], mais à un moment donné, on est là pour faire du sport de haut niveau, déplore l’ancien biathlète dans sa chronique pour Nordic Mag. On n’est pas là pour faire une émission sur NRJ12 ! Julia [Simon] a fait de la merde (sic), a pris une suspension et l’a purgée. Elle revient faire du biathlon, et j’ai envie de me concentrer sur le sportif. »
Ce que devrait Lou Jeanmonnot aussi, pour son bien : « Si elle veut gagner le général — et on le veut tous —, il faut passer à autre chose ! », prône Frédéric Jean, qui est également consultant pour la chaîne L’Equipe.
Lou Jeanmonnot affectée, mais…
Pour en revenir à la semaine de Jeanmonnot : « Tu sens donc que cette histoire l’affecte parce qu’elle est très proche de Justine [Braisaz-Bouchet], qui se fait critiquer. Malgré cela, elle remet les pendules à l’heure sur le sprint, et avec la manière ! Au debout, on voit qu’elle est en difficulté, mais elle se reprend en étant hyper intelligente. Elle a plié la course, et c’est l’un des faits marquants de la semaine. »
La suite a été plus compliquée, avec une fin de poursuite moins bien négociée par la Française, qui a fait son auto-critique à l’issue de la course. Lou Jeanmonnot aurait aimé aborder l’étape française d’Annecy-Le Grand Bornand, cette semaine, avec le dossard jaune. Il n’en sera rien, mais la Tricolore devrait quand même briller devant son public. « Elle est très forte, c’est quelqu’un qui apprend de ses erreurs, je ne m’inquiète pas pour elle », veut croire Frédéric Jean.


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