Julia Simon, grosse erreur dénoncée

Les conséquences de l’affaire
Julia Simon continuent de perturber les Bleues du biathlon.
Certains dénoncent une erreur de gestion de la FFS.
La nouvelle saison de biathlon a débuté le 29 novembre dernier
du côté d’Östersund. En Suède, Julia Simon était absente en raison
de sa suspension de six mois, dont un ferme, imposée par la
Fédération française de ski (FFS). Condamnée pour « vol et
fraude à la carte bancaire », après avoir avoué avoir utilisé
la carte bleue de sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet, Julia
Simon a effectué son retour à la compétition vendredi dernier à
Hochfilzen.
La déclaration de Lou Jeanmonnot et
les mots de Justine Braisaz-Bouchet montrent que la tension est
encore palpable.
Certains le déplorent.
Et ils dénoncent même une mauvaise gestion du dossier de la part
de la FFS. Ancien footballeur devenu chroniqueur pour la chaîne
L’Équipe, Pierre Bouby a donné son avis de simple spectateur de ce
triste spectacle. « Il y a une petite histoire à
l’intérieur de ce groupe féminin qui est compliquée à gérer, on
s’en rend compte avec les petites interviews à droite à gauche, que
ça ne fait pas qu’impacter le mental. Ça impacte aussi les
performances, donc là ça devient un problème, par
contre. »
Un constat problématique pour l’observateur qui aurait préféré
une solution bien plus radicale. « Si la Fédération fait
le choix de sortir Julia Simon. Un, ça va donner une bouffée d’air
frais qui va être fantastique à l’intérieur de ce groupe. Et la
deuxième chose, c’est que tu vas retrouver un groupe qui est ultra
solidaire. En fait là, ils sont en train de se tromper. Là c’est la
Fédé qui pense avoir plus besoin de Julia Simon que l’inverse. Donc
elle a déjà gagné ce rapport de force. »
Les Bleues impactées par l’affaire Julia Simon
Pierre Bouby a ainsi jugé que le problème n’était pas réglé.
« Sauf qu’on voit que ça pollue, que ça dérange. À un
moment donné, si tu veux préserver l’intégralité d’un groupe
féminin, il faut la sortir. Ils n’ont plus le choix. »
Quant à un retour, le chroniqueur a estimé : « Tu la
réintègreras quand les filles auront décidé que ça va. […] Elle
s’est exclue toute seule. Elle ne fait plus partie de ce
groupe. »
Habituées à vivre dans ce contexte depuis près de trois ans
déjà, les biathlètes tricolores ont jusque-là largement réussi à
laisser l’extra-sportif de côté pour continuer à briller sur les
pistes. Désormais, les langues se délient en public et l’ambiance
se dégrade clairement. Reste à voir comment se déroulera la suite
de la saison.


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