L’OM exclue par l’UEFA, la terrible sanction !

Le PSG tentera, mercredi, d’écrire une nouvelle page d’histoire. Déjà vainqueur du Trophée des champions, de la Coupe de France, de la Ligue 1, de la Ligue des champions et de la Supercoupe d’Europe, le club de la capitale espère ajouter la Coupe Intercontinentale à sa collection. En cas de sextuplé, le PSG de Luis Enrique rejoindrait le Barça de Pep Guardiola (2009) et le Bayern Munich d’Hansi Flick (2020).

Les champions d’Europe affronteront, mercredi, les Brésiliens de Flamengo, le dernier vainqueur de la Copa Libertadores. Un match qui suffit à faire entrer le PSG dans les annales du football français: il sera en effet premier club tricolore à disputer cette Coupe Intercontinentale, qui oppose traditionnellement le vainqueur de la C1 à ses homologues des autres continents.

Jusqu’en 2004, seuls les vainqueurs de la Ligue des champions et de la Copa Libertadores étaient concernés. Mais en 1993, si l’Olympique de Marseille est devenu le premier club français de l’histoire à décrocher la C1, il n’a pas eu le loisir d’affronter le Sao Paulo FC de Leonardo. La faute à l’affaire VA-OM.

L’UEFA sans pitié

Quelques jours avant que l’OM n’affronte le Milan AC en finale de la Ligue des champions, le club olympien a en effet tenté d’acheter le match de championnat contre Valencienne en proposant à certains joueurs nordistes de lever le pied. Le point de départ du plus gros scandale de l’histoire du football français.

Et s’il faudra presque un an pour voir la Ligue prononcer la rétrogradation des Ciel et Blanc en D2, l’UEFA frappe fort et vite. Une première fois en interdisant à l’OM de disputer la Ligue des champions, puis quelques jours plus tard en l’excluant de la Supercoupe d’Europe et, avec l’accord de la FIFA, de la Coupe intercontinentale. C’est donc l’AC Milan, le finaliste, qui voyagera jusqu’à Tokyo pour affronter le Sao Paulo FC.