16 December 2025 12:53

Le bonheur malgré tout pour les Bleues

Venues à bout en prolongation des
Pays-Bas (33-31) sur leur parquet de Rotterdam, dimanche lors de la
petite finale du Mondial, les Bleues étaient très satisfaites
après-coup de s’être consolées de leur demi-finale perdue contre
l’Allemagne avec cette médaille de bronze.

« Repartons de Rotterdam avec une troisième place ».
Même encore marqué comme toute cette équipe de France évidemment
venue aux Pays-Bas dans le but de conserver son titre mondial par
cette gifle contre l’Allemagne en demi-finales (29-23), Sébastien
Gardillou avait tenu un message très clair avant de retrouver
dimanche lors de la petite finale ces Pays-Bas qui avaient elles
aussi fait boire la tasse (26-23) aux tenantes du titre d’alors, en
début de semaine lors de la phase de poules. Le sélectionneur des
Bleues a été entendu.

Les Françaises avaient à coeur de prendre leur revanche face aux
Néerlandaises pour au moins repartir de ce Championnat du monde
avec une médaille un an après la désillusion de l’Euro (4e). Elles
y sont parvenues, après prolongation (33-31), grâce notamment à une
immense Sarah Bouktit (9 buts), et alors qu’elles s’étaient plus
d’une fois retrouvées au bord du précipice.

Après-coup, les vice-championnes olympiques des JO de Paris 2024
se réjouissaient pleinement d’avoir su s’offrir ce lot de
consolation un an après avoir quitté l’Autriche et Vienne
bredouille. Alicia Toublanc, ravie ensuite au micro de France
Télévisions
, appréciait notamment au plus haut point d’avoir
su faire taire une Ahoy Arena chauffée à blanc.

Gardillou : « On
savait que s’il y avait une prolongation, elle serait pour
nous »

« C’est trop fou ! L’énergie qu’il y avait dans l’équipe et
le bruit qu’il y avait dans les tribunes et qu’il n’y avait plus à
la fin (elle sourit), ce sont des moments dont on va se
souvenir. » « On a raté notre demi-finale contre les
Allemandes, on avait vraiment à cœur de faire un meilleur match et
de ne pas faire la même erreur que l’année dernière, puisqu’on
avait fini quatrièmes (de l’Euro) et on est sur ce podium »,
appréciait de son côté Lucie Granier.

Quant à Gardillou, il avait paradoxalement abordé les dix
minutes de jeu supplémentaires avec la plus grande sérénité,
doublée de la certitude que la médaille de bronze était déjà
promise à son équipe. « On est parti du principe que c’est ce
que l’on savait faire de mieux. C’est à dire partir en retard et
revenir sur la fin de la mi-temps. Et on savait que s’il y avait
une prolongation, elle serait pour nous, car on était bien
physiquement comme mentalement ».

Après s’être fait « marcher dessus » par les
Allemandes, les Bleues n’avaient pas envie de repartir de surcroît
« avec un goût amer ». Mission accomplie.

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