16 December 2025 06:20

« Cela n’enlève rien à ce qui a été fait »

Clément Noël et Paco Rassat
faisaient partie des favoris du slalom de Val d’Isère dimanche. A
l’arrivée, aucun des deux Français n’est parvenu à aller au bout de
l’épreuve. Une contre-performance qui a beaucoup énervé le Vosgien,
tandis que Rassat, qui n’a pourtant toujours pas réussi à se
qualifier pour une seconde manche sur la Face de Bellevarde, avait
plutôt tendance à positiver après son succès de la semaine dernière
à Gurgl.

Ils étaient tous les deux attendus au tournant. A l’arrivée, les
deux sont passés au travers. Pour le retour du grand cirque blanc à
Val d’Isère ce week-end, avec le slalom au menu, Clément Noël comme
Paco Rassat ont déçu. Le premier semblait en passe de faire oublier
sur le second tracé une première manche de bien pâle figure pour
lui (8e place uniquement) lorsqu’il a enfourché sur une double
porte alors que se profilait l’aire d’arrivée.

Le second, décidément pas en verve sur la Face de Bellevarde, où
il n’est toujours pas parvenu à se hisser en deuxième manche en
trois départs, est lui aussi parti à la faute, mais bien plus tôt
dans la journée que son compatriote. Noël, très fâché contre
lui-même, avait beaucoup de mal ensuite à décolérer.

« J’étais très déçu et énervé après moi-même après la
première manche. J’ai skié n’importe comment », pestait le
Vosgien, tout aussi agacé de son erreur sur le second parcours
alors qu’il avait livré une prestation beaucoup plus sérieuse.
« J’ai bien réagi, mais c’est frustrant, car il ne me restait
qu’une petite difficulté (…) et malheureusement, c’est là que je
sors ».

Rassat : « Enfourcher
fait partie du slalom
« 

Le champion olympique n’est pas dupe pour autant : il savait que
la station n’est pas connue pour faire de cadeau. « C’est la
Face, ça ne pardonne pas. Il y a eu beaucoup d’abandons, même si la
neige était un peu plus facile que d’habitude ».

Rassat fait précisément partie de ces nombreux spécialistes qui
se sont fait surprendre dimanche, dès la première manche de
surcroît en ce qui le concerne. Le vainqueur de Gurgl, précisément
en raison de ce succès de la semaine dernière en Autriche, faisait
néanmoins beaucoup moins le difficile que son compatriote.

Le Chambérien préférait d’ailleurs positiver après-coup,
également auprès de nos confrères de L’Equipe. « Avec
la confiance née de Gurgl et cette course à la maison, j’avais à
cœur de bien mieux faire mais enfourcher fait partie du slalom (…)
Cela n’enlève rien à ce qui a été fait depuis le début de la saison
et au ski que je peux produire. »

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