Pourquoi Will Still a refusé Nantes

Libre depuis son débarquement de
Southampton le mois dernier, Will Still a été approché par le FC
Nantes avant le départ de Luis Castro.
Il y a huit jours de cela, c’est bien Will Still et non Ahmed
Kantari qui faisait office de favori pour prendre la relève d’un
Luis Castro condamné sur le banc du FC Nantes. Pourtant l’ancien
coach de Reims et de Lens n’est pas arrivé à la Jonelière.
« Ce n’était pas un problème mais une question de timing,
pour moi, qui n’était pas idéal, dixit le stratège
belgo-britannique de 33 ans dans un entretien accordé au Canal
Football Club, sur Canal+. Dans le sens où je voulais prendre
un staff et des personnes qui sont toujours en club. » Une
allusion notamment à ses deux frères, Edward et Nicolas,
actuellement en poste à Anderlecht et au Club Bruges.
« Et puis de façon égoïste, j’ai envie de penser à ma
carrière aussi, poursuit Will Still. La prochaine étape
dans ma carrière est importante, j’ai envie de faire le bon choix
avec assez de recul et ne pas me jeter dans un truc où je ne
connais pas toutes les informations, où je n’ai pas le contrôle de
tout. J’ai été très respectueux, j’ai remercié la famille Kita,
mais je me suis dit que pour moi, je préfère prendre un peu de
recul, analyser ce qui s’est passé les 3-4 dernières années et la
prochaine étape sera ce qu’elle sera. »
Quitter Lens, un choix « purement personnel »
L’intéressé nourrit ainsi quelques regrets quant à la fin de son
expérience lensoise. Sur la forme plus que sur le fond puisque son
épouse était alors souffrante. « Le choix de partir de
Lens lors de la fin de la saison dernière était purement personnel.
Là, je parle comme être humain. Ce que je regrette, c’est de ne pas
avoir parlé plus tôt. Parce qu’au mois de
septembre (2024), elle a un cancer de la tyroïde qui
a dû être traité, je n’en ai pas parlé, je l’ai dit aux joueurs
parce que je devais m’absenter un jour ou deux. Et au mois de
février-mars, elle a eu des encéphalites, son cerveau a enflé, elle
a passé dix jours dans le coma. J’étais arrivé à un moment de ma
vie – et pas juste de ma vie d’entraîneur – où j’avais besoin de
rentrer à la maison, de prendre soin d’elle et d’être un peu plus
calme. »


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