Julia Simon, un couac confirmé

Condamnée par la justice à trois mois de prison avec sursis et
15 000 euros d’amende pour « vol et fraude à la carte
bancaire »,
Julia Simon a également écopé de six mois de suspension, dont
un mois ferme, par la Fédération française de ski. Cette suspension
ayant pris fin, la biathlète tricolore retrouve les Bleues ce
week-end à Hochfilzen. Mais certains s’interrogent encore sur la
gestion du dossier par la FFS.

Journaliste à L’Équipe, Pierre-Etienne Minonzio a abordé le
sujet ce jeudi sur la chaîne du média sportif. « Vu de
l’extérieur, ça donne l’impression que la Fédération française de
ski a beaucoup de mal à gérer cette affaire médiatiquement. Je sais
qu’il y a eu un ‘média day’ mi-novembre où ils ont essayé de dire
: ‘Bon. Cette affaire Julia Simon, on tourne la page et on
passe complètement à autre chose’. Mais en fait, ils n’ont pas
vraiment voulu répondre à la question. »

Faisant également référence à
l’affaire Jeanne Richard et aux
propos récents de Quentin Fillon-Maillet sur le dossier Julia
Simon, l’observateur a poursuivi. « On a l’impression
qu’ils n’ont pas réussi à faire une de gestion de crise très claire
d’un point de vue médiatique. Le fait qu’il n’y ait aucune prise de
parole avant cette compétition, ce n’est pas très
positif. »

Julia Simon devrait parler

La direction du biathlon tricolore a précisé aux journalistes du
média qu’il ne souhaitait pas communiquer sur le sujet, expliquant
que c’était une affaire qui avait été réglée en interne et qu’il
fallait désormais ne se concentrer que sur le sportif. Pour autant,
Julia Simon elle-même va sortir du silence.

Elle ne voulait pas parler avant la compétition qui se déroule
ces trois prochains jours sur la piste autrichienne de Hochfilzen.
Reste désormais à voir ce que va proposer Julia Simon pour son
retour de suspension, dans un contexte particulier certes, mais qui
est finalement un peu le même que celui qu’elle a connu au sein du
groupe tricolore depuis le début de l’affaire.