Le Real Madrid a bien un problème

Le Real Madrid est dans le dur. Nouvelle illustration ce
mercredi avec la défaite concédée contre Manchester City en Ligue
des champions. S’ils ont montré un visage plus séduisant que quatre
jours auparavant contre le Celta Vigo, les Merengue peinent à
répondre aux immenses attentes placées en eux.

Face aux Citizens, les Madrilènes devaient certes composer sans
Kylian Mbappé, sur le flanc en raison d’une fracture de
l’annulaire. « Quand il n’est pas sur le terrain, son
absence se fait sentir », a confié à l’issue de la
rencontre un Xabi Alonso plus que jamais sur la sellette. Ses
statistiques plaident en faveur du Bondynois, auteur de 25 buts en
21 matches depuis le début de saison et de plus de la moitié des
buts de son équipe.

Pour Karim Benzema, ancienne gloire du club, l’ancien Monégasque
est effectivement devenue la pièce maîtresse de l’équipe.
« Le Real l’a pris pour qu’à des moments clés, il fasse
gagner son équipe. Et il en est capable. C’est cette pression-là
qu’il doit prendre, et faire ce petit pas du leader
d’attaque », a-t-il soufflé, ajoutant :
« C’est lui qui doit porter le Real Madrid vers les
trophées. Attention, pas tout seul, avec les
autres. » 

« Chacun doit savoir ce qu’il doit faire sur le
terrain »

Le Real Madrid a d’autres atouts à faire valoir, au premier rang
desquels Jude Bellingham et Vinicius. Mais d’après l’ancien
Lyonnais tout n’est question que de complémentarité et du respect
de la place de chacun. « Ce qu’il leur manque, c’est juste
une connexion. Entre Mbappé, Vinicius, (Jude) Bellingham
et Rodrygo. Chacun doit savoir ce qu’il doit faire sur le
terrain », a-t-il expliqué.

« Il faut que Bellingham comprenne qu’il est le meneur
de jeu, pas le buteur. Mbappé, c’est le buteur, pas le meneur de
jeu. Vinicius, ce n’est pas le 6, c’est l’ailier gauche,
a-t-il détaillé. Du moment que chacun sait ce qu’il doit faire
sur le terrain, c’est terminé. Parce que là, on parle quand même de
mecs qui sont dans les dix meilleurs joueurs au monde, et ils sont
tous dans la même équipe. Tout le monde veut être le meilleur, donc
c’est un peu compliqué…»