Quand Ngannou rêve de la Maison Blanche

Francis Ngannou veut enchaîner en MMA et figurer à la carte de
l’événement qui sera probablement le plus attendu en 2026. Le 14
juin prochain, l’UFC (Ultimate Fighting Championship),
l’organisation la plus importante à ce jour dans la discipline,
proposera son premier rendez-vous à la Maison Blanche. Donald
Trump, lui-même, grand fan de MMA, tenait à ce que le célèbre
bâtiment du pouvoir américain accueille son premier UFC. Non
seulement ce sera le cas, mais il aura de surcroît lieu le jour de
l’anniversaire des 80 ans du président des Etats-Unis, avec neuf
combats au programme et probablement une ceinture en jeu.

Cyril Gane, pour des retrouvailles très attendues avec Tom
Aspinall, pourrait être concerné ainsi donc qu’un Ngannou qui a
visiblement du mal à ne pas s’imaginer de la partie lui aussi. Le
timing parle d’ailleurs en faveur du vétéran camerounais de 39 ans
qui avait balayé le Brésilien Renan Ferreira dès la première
reprise le 19 octobre dernier à l’occasion de son retour en MMA
après sa courte parenthèse boxe anglaise. Aujourd’hui sous contrat
avec le PFL (la Professionnal Fighters League), le
« Predator », qui s’était imposé face à Tyson Fury en
octobre 2023 avant de se faire surprendre par Anthony Joshua en
septembre dernier, ne devrait plus l’être d’ici au 14 juin.

White acceptera-t-il de
passer l’éponge sur le passé ?

De quoi laisser espérer à Ngannou d’apparaître au (copieux et
prestigieux) menu du 14 juin. « Ça pourrait arriver. Mon
contrat avec le PFL devrait s’arrêter avant l’événement à la Maison
Blanche, et je serai alors agent libre », a confié mercredi
l’ancien champion du monde des poids lourds de l’UFC au micro du
journaliste Ariel Helwani avec évidemment le souhait d’affronter
Jon Jones à la Maison Blanche.

« Si on veut avoir le plus grand combat de tous les temps,
c’est ce qu’il faut faire. Le plus grand combat de l’histoire ne
peut avoir lieu qu’entre Jon Jones et Francis Ngannou », a
ainsi poursuivi ce dernier, cette fois pour TMZ. La balle
est maintenant dans le camp de Dana White, traité de
« tyran » par le Camerounais lorsque celui-ci avait
tourné le dos à son organisation, estimant qu’il n’y était pas bien
traité.

Le patron de l’UFC, accusant par ailleurs Ngannou de l’avoir
menacé physiquement, semble toujours aussi fâché à ce jour contre
celui qu’il avait qualifié de « sale type ». Reste à voir
si White acceptera néanmoins de passer l’éponge sur les dissensions
entre les deux hommes pour ouvrir un nouveau chapitre.