Mondial 2026, l’Algérie punie par la FIFA ?

La Coupe du monde 2026 approche,
et le tirage au sort révèle déjà des inégalités de
parcours.
Les pays mondialistes sont désormais fixés. Après le tirage au
sort de vendredi, la Fifa a officialisé le calendrier complet,
précisant les horaires et les lieux des rencontres qui se
dérouleront aux États-Unis, au Canada et au Mexique en marge de la
Coupe du monde 2026. L’instance a ajusté sa programmation en tenant
compte des températures moyennes, des systèmes de refroidissement
des stades, des distances entre villes, de la densité des
transports publics ou encore des contraintes logistiques et
médicales.
Malgré ces précautions, certaines sélections n’échapperont pas à
un véritable marathon. Le tableau final, quasiment bouclé en
attendant les derniers barrages de mars, livre déjà ses premières
tendances : les équipes savent désormais ce qui les attend avec 16
villes hôtes réparties sur trois pays.
Parmi les nations les plus mal loties figure l’Algérie. Placés
dans le groupe J, les Fennecs devront traverser le continent
nord-américain de bout en bout, avec un enchaînement San Francisco
– Kansas City totalisant 4 840 kilomètres. Un défi logistique
majeur qui pourrait peser sur la récupération.
La France épargnée
L’Algérie n’est toutefois pas seule dans ce cas. Le vainqueur de
la Voie A des barrages européens (Italie, Pays de Galles,
Bosnie-Herzégovine ou Irlande du Nord) pourrait lui aussi hériter
d’un parcours compliqué, avec 5 040 kilomètres entre Toronto, Los
Angeles et Seattle. La Belgique devra également composer avec un
programme exigeant entre Seattle, Los Angeles et Vancouver, soit 3
285 kilomètres en deux vols.
La France, à l’inverse, fait partie des équipes les mieux
servies. Les Bleus n’auront que deux courts déplacements : un aller
simple entre New York et Philadelphie, puis un dernier trajet vers
Boston. À peine 560 kilomètres au total, soit moins d’une heure de
vol à chaque fois.


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