Neymar, la colère froide

L’absence ou la présence de
Neymar avec le Brésil lors de la Coupe du monde 2026 commence à
sérieusement agacer Carlo Ancelotti.
C’est l’un des feuilletons qui occupe régulièrement une bonne
place de la rubrique football ces derniers temps au Brésil.
Neymar sera-t-il ou non sélectionné pour la Coupe du monde 2026
? Pour l’heure, la réponse penche plutôt vers la négative. En tout
cas, le sujet a le don de diviser les foules comme d’irriter
certains des principaux concernés. Carlo Ancelotti s’est un peu
agacé vendredi.
Alors que se tenait le tirage au sort du Mondial 2026 du côté de
Washington, le sélectionneur italien du Brésil n’a pas échappé à
une question sur le joueur de Santos. Comme c’est le cas à chacune
de ses conférences de presse, Ancelotti a donc dû aborder un sujet
de plus en plus piquant. Avec une petite colère froide à la
clef.
« Si nous parlons de Neymar, nous devons aussi parler
des autres joueurs. Nous devons envisager un Brésil avec ou sans
Neymar, tout comme nous pouvons inclure d’autres joueurs ou
pas. » Et l’Italien de rappeler que sa liste définitive
de serait « établie qu’après la trêve internationale de
mars ».
Le sujet Neymar agace Ancelotti
Mais cette réponse n’a pas suffi aux journalistes locaux qui
l’ont relancé. De quoi faire un peu plus monter la pression chez un
Carlo Ancelotti qui a fait preuve de clarté. « J’ai bien
compris que Neymar suscitait un grand intérêt. Mais soyons clairs :
nous sommes en décembre, la Coupe du monde a lieu en juin et je
sélectionnerai l’équipe au mois de mai. Si Neymar mérite d’en faire
partie, s’il est en forme, s’il est meilleur que quelqu’un d’autre,
alors il ira à la Coupe du monde. Point final. »
Et d’ajouter une ultime mise au point : « Je ne dois
rien à personne. » Le message sera en tout cas bien
passé. Neymar est pour le moment en train de tenter de sauver son
équipe de Santos, lui qui a notamment planté un triplé il y a
quelques jours lors du succès des siens face à Juventude (0-3). Il
n’est évidemment pas seul dans cette histoire, mais son statut
étant ce qu’il est, tous les projecteurs restent braqués sur
lui.


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