Roberto De Zerbi à Milan, ça se précise

Toujours très coté sur le marché
des entraîneurs, Roberto De Zerbi, le coach de l’OM, ne cache pas
son attrait pour l’AC Milan, le club de ses débuts.
Voilà près d’un an et demi que Roberto De Zerbi a
débarqué à Marseille, avec à son crédit une certaine
régularité dans le résultat à laquelle n’était plus habitué l’OM,
et une synergie rare développée aux côtés du président Pablo
Longoria et du directeur sportif Medhi Benatia. Pour autant,
l’intéressé placé au cœur d’un projet de trois années – a minima –
ne cache pas ses envies d’ailleurs.
Pas dans l’immédiat – que les supporters marseillais se
rassurent – mais à terme certainement. Ce jeudi dans un entretien
accordé à Sportitalia, le technicien de 46 ans s’est ainsi confié:
« J’aimerais retourner en Italie un jour. Milan a été ma
mère adoptive, je suis très attaché à mon ancien club, à Galliani,
à Braida et à tous ceux qui m’ont aidé. Mais ma carrière a continué
sans eux… »
L’été dernier, la rumeur lui a prêté des discussions avec
l’Inter Milan. Une information formellement démentie par
« RDZ », qui assure n’avoir eu « aucun
contact » avec les Nerazzurri. Pas forcément surprenant
quand on sait le lien fort que nourrit ce passionné fidèle avec la
maison rossonera, son club formateur et grand rival de l’Inter.
« Ils sont fous comme moi ici »
En attendant, Roberto De Zerbi se dit totalement épanoui à la
tête de l’OM, malgré l’hypertension quotidienne dans laquelle
baigne le club. « Jouer à Marseille est très difficile.
C’est un endroit spécial, comparable au sud de l’Italie. Les
pressions sont différentes, ce club a une histoire qui en fait le
meilleur de France. Quand j’étais à Brighton, je disais à mes
employés que je voulais venir à Marseille. Ils sont fous comme moi
ici. Quand Benatia m’a appelé, ma lumière s’est allumée et je n’ai
écouté personne. Je connaissais toutes les difficultés, mais quand
c’est le cas, je m’exprime au mieux. Je suis moi-même à 100% : je
me sens plus complet que par le passé et je peux tout mieux
gérer. »
Une conviction répétée à l’envi ce vendredi en conférence de
presse. « Moi, je me vois toujours à long terme ici.
J’aimerais dépasser les trois ans et être un des entraîneurs avec
le plus de présence à l’OM. […] Je me sens bien, même dans
les critiques, même dans le bruit. Je ne suis pas quelqu’un qui se
vexe facilement. Je comprends quand les critiques sont faites en
bonne foi ou non. Il faut s’habituer. […] C’est un
privilège de travailler ici. Il y a beaucoup de difficultés,
beaucoup de pression, beaucoup d’attentes qu’on ne peut pas
toujours remplir. Parfois les attentes sont trop élevées, mais je
pense qu’on a l’équipe pour tout faire cette saison. Et quand je
dis « tout », je vous laisse définir ce
mot… »


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