Paul Seixas, le verdict tombe pour 2026 !
Le prodige du cyclisme français a
dévoilé son programme pour la saison à venir. Un menu pour le moins
copieux qui devrait lui donner l’occasion de s’étalonner face aux
meilleurs.
De son propre aveu, Paul Seixas pouvait difficilement imaginer
mieux pour sa première année dans le peloton professionnel. S’il
n’a pas eu l’occasion de lever les bras, le jeune Français a
multiplié les coups d’éclat à l’image de sa 8e place sur
le Critérium du Dauphiné, sa première course en World Tour, sa
médaille de bronze aux championnats d’Europe derrière Tadej Pogacar
et Remco Evenepoel, ou sa 7e place sur le Tour de
Lombardie, son premier Monument.
Ces bons résultats ont permis à Paul Seixas de changer de
braquet et de voir les choses en grand pour 2026, attendue comme
l’année de la confirmation. Son programme des prochains mois, que
le natif a dévoilé dans les colonnes de La Provence, en
témoigne.
Après avoir effectué sa rentrée au Tour de l’Algarve, du 18 au
22 février prochains, dans la foulée d’un long stage en Sierra
Nevada puis enchaîné avec l’Ardèche Classic (28 février, le
phénomène de l’équipe Decathlon-CMA CGM courra en effet les Strade
Bianche (7 mars), chères à Tadej Pogacar, vainqueur en 2022, 2024
et 2025, puis le Tour du Pays Basque (6 au 11 avril) et les
Ardennaises la Flèche Wallonne (22 avril) et à Liège-Bastogne-Liège
(26 avril).
Paul Seixas sur le Tour de France ?
« L’Ardèche Classic, les Strade Bianche ou encore
Liège-Bastogne-Liège sont des épreuves qui me tiennent à cœur et
dont les profils me correspondent », a expliqué le jeune
coureur, qui a donc en revanche décidé de faire l’impasse sur
Milan-San Remo
Paul Seixas n’a en revanche rien dit sur la suite et notamment
sur sa présence ou non sur le Tour de France. « C’est un
programme qui pourrait l’emmener au Tour », a néanmoins
estimé Jérôme Coppel pour RMC, ajoutant : « C’est le
programme typique pour éventuellement participer au Tour de France.
Ils se laissent toutes les portes ouvertes pour le Tour ou la
Vuelta. Il y a des courses difficiles mais assez de temps de repos,
c’est idéal pour préparer une deuxième partie de saison. Et on ne
connaît pas ses limites. »
A l’inverse, sa présence au départ du Giro lui paraît peu
probable. « Le Giro s’enchaîne assez vite après
Liège-Bastogne-Liège, par contre tu as le temps en vue du
Tour… », a-t-il expliqué.
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