Manu Tuilagi prêt à jouer avec les Samoa

Il y a deux semaines, les Samoa sont devenus, en battant la
Belgique, la 24e et dernière équipe qualifiée pour la Coupe du
Monde 2027 en Australie. Ce sera la dixième participation (sur onze
possibles) de l’archipel polynésien à un Mondial. Et les Samoa,
actuellement 19es du classement World Rugby, pourraient bien
recevoir un renfort de poids, avec Manu Tuilagi.

Le centre de Bayonne, sélectionné à 60 reprises en équipe
d’Angleterre avant de prendre sa retraite internationale en mars
2024, pourrait en effet disputer le prochain Mondial avec les
Samoa, son pays natal. Il a en tout cas montré de l’intérêt, même
s’il n’est pas certain d’avoir le niveau.

Tuilagi : « Je ne sais pas
si je serai capable d’y aller »

« C’était partout sur les réseaux sociaux quand les Samoa se
sont qualifiés, reconnait-il auprès de RugbyPass. Pour
moi, c’est encore très loin et je ne sais pas si je serai capable
d’y aller. Pour moi, il y a une différence entre être intéressé et
être capable de rivaliser. C’est une Coupe du monde, pas une
compétition de club. Si tu veux y aller, il faut être sûr d’y aller
pour rivaliser, pas juste pour y être. L’intérêt, c’est une chose.
Être réaliste sur son niveau, c’en est une autre. On verra bien »,
conclut Manu Tuilagi, dont les frères Feretti, Henry, Alesana,
Anitele’a et Sanele Vavae ont tous porté le maillot des Samoa.

Tuilagi éligible en mars
2027

Selon les nouvelles règles de World Rugby, un joueur peut
changer de sélection sportive s’il n’a pas joué sous un autre
maillot d’équipe nationale depuis trois ans. En 2027, cela fera
donc trois ans qu’il n’a pas joué avec le XV de la Rose. Après
avoir disputé la Coupe du Monde 2019 (cinq matchs disputés, dont la
finale perdue contre l’Afrique du Sud) et 2023 (six matchs
disputés, dont la demie et la petite finale), Manu Tuilagi pourrait
participer à son troisième Mondial.

Reste à savoir quel sera son niveau dans deux ans. Sous contrat
avec l’Aviron jusqu’en juin 2027, il a joué six matchs de Top 14
cette saison, dont cinq comme titulaire, avant de se fracturer la
main début novembre, ce qui lui vaudra une absence de cinq à six
semaines.