Kylian Mbappé, l’accrochage avec un journaliste
Dans la foulée de son quadruplé
inscrit à Athènes, Kylian Mbappé a dit sa façon de penser à un
journaliste de Marca après une
question « absurde ».
Kylian Mbappé pouvait avoir le sourire après son récital face à
l’Olympiakos. Alors qu’il restait sur trois matches avec le Real
Madrid sans marquer, l’ancien Monégasque s’est en effet fendu d’un
quadruplé, inscrivant même les trois premiers buts en moins de sept
minutes.
Grâce aux quatre buts inscrits par le Bondynois, le Real Madrid
a également renoué avec la victoire (4-3). Car la petite disette du
champion du monde tricolore avait coïncidé avec une mauvaise des
Madrilènes, battus à Liverpool en Ligue des champions et contraints
au match nul par le Rayo Vallecano et Elche. De quoi faire naître
l’idée d’une Mbappé-dépendance.
En zone mixte, Miguel Angel Toribio a soulevé la question,
s’attirant les foudres de l’attaquant français. « Je
trouve ça absurde, a-t-il asséné en réponse. Je ne veux
pas vous manquer de respect, je dis juste que c’est une mauvaise
question. Chacun a son rôle dans l’équipe, et le mien est de
marquer des buts. »
Le journaliste ne lui en veut pas
« Chaque équipe a des joueurs qui remplissent une
fonction spécifique, et la mienne est de marquer, a-t-il
poursuivi. C’est ce que je peux apporter à l’équipe. Mais je ne
pense pas aux interdépendances ou à ce genre de choses. C’est un
sujet pour les journalistes… ou les personnes extérieures à
l’équipe. »
Miguel Ángel Toribio n’a pas pris ombrage de la réaction de
Kylian Mbappé. Bien au contraire. « Je comprends Mbappé,
je comprends ce qu’il voulait dire, a-t-il confié à Radio
Marca. Il ne voulait pas enlever du mérite à ses coéquipiers.
Il a défendu ses partenaires. C’est un message de leader, de
coéquipier, ça m’a plu. Et j’ai aimé qu’il exprime son sentiment
respect, en me regardant dans les yeux. Un autre aurait profité de
sa position pour me couler. La façon dont Mbappé a répondu, c’est
un 10/10, très poli. Il n’a juste pas aimé que ma question donne
l’impression que je méprisais ses coéquipiers. »
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