27 November 2025 23:57

Les ambitions de Boisson

Contrainte de mettre un terme
prématuré à sa saison après s’être blessée lors du tournoi de
Pékin, Loïs Boisson (22 ans) a avoué jeudi en marge des interclubs
que la Dijonnaise aurait dû disputer avec son club de
Boulogne-Billancourt qu’elle avait hâte d’attaquer le nouvel
exercice. Et plus encore de faire ses débuts à l’Open
d’Australie.

Loïs Boisson. Ne cherchez pas plus loin la révélation française
de la saison sur le circuit féminin. La jeune Dijonnaise contrainte
en 2024 de renoncer au dernier moment à Roland-Garros après s’être
gravement blessée alors qu’elle s’apprêtait à disputer le tournoi
parisien pour la première fois de sa vie s’est offert une fabuleuse
revanche cette année.

De nouveau invitée par les organisateurs, la Bourguignonne de 22
ans encore entraînée à l’époque par Florian Reynet a créé la
sensation en se hissant dans le dernier carré du tournoi avant de
payer au prix fort en demi-finales contre Coco Gauff, future
lauréate, tous les efforts fournis lors de son extraordinaire
parcours Porte d’Auteuil. Des moments comme celui-ci, Boisson,
désormais entraînée par l’Espagnol Carlos Martinez espère en
revivre la saison prochaine.

Jeudi en marge d’interclubs qui auraient dû la voir défendre les
couleurs de son club Boulogne-Billancourt (« Au départ,
c’était prévu que je joue les deux derniers matchs à la maison,
mais j’ai dû faire une petite PRP dans le genou pour enlever
quelques petites douleurs »), l’ex-361e mondiale propulsée
dans le Top 40 (NDLR : Elle est actuellement 36e) après son
somptueux Roland-Garros mais aussi grâce à son titre à Hambourg
ensuite – son premier sur le circuit – a d’ailleurs reconnu qu’elle
avait hâte de débuter la nouvelle saison. Et en particulier de
disputer son premier Open d’Australie.

Boisson : « Avec
Arthur (Rinderknech), on a une bonne
équipe »

« Je pense que je vais adorer ce pays. Et puis ce sera le
premier Grand Chelem pour démarrer l’année, donc c’est top »,
a avoué sur RMC Sport jeudi une Boisson tout de même
présente en cette fin de semaine avec ses coéquipières de l’ACBB
(« Je suis quand même venue pour être avec l’équipe et
rencontrer tous les jeunes du club »).

De la même façon, la numéro 1 française depuis sa demi-finale à
Paris est pressée de découvrir l’United Cup, où elle représentera
la France aux côtés d’Arthur Rinderknech alors qu’elle n’a encore
jamais porté le maillot bleu. « C’est top de démarrer
là-dessus. On a une bonne équipe avec Arthur, on va essayer de
faire au mieux et d’aller le plus loin possible. »

Contrainte lors du WTA 1000 de Pékin fin septembre de stopper
prématurément sa saison, Boisson devrait encore faire parler
beaucoup d’elle en 2026.

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