Jonas Vingegaard passe aux aveux
Dans un documentaire réalisé lors
de l’Andorra Cycling Masters, Jonas Vingegaard est revenu sur sa
lourde chute d’avril 2024.
La carrière de Jonas Vingegaard a bien failli s’arrêter net le 4
avril 2024. Alors qu’il effectuait une descente lors d’une étape du
Tour du pays basque, le
Danois a chuté et est venu percuter un rocher sur le bord de la
route. Transporté à l’hôpital, le double vainqueur du Tour de France
a mis de très longues semaines à s’en remettre, avant de
miraculeusement remonter sur un vélo et reprendre le cours de sa
saison. Près de deux ans plus tard, il est encore marqué.
Le 19 octobre dernier, Jonas Vingegaard participait à la toute
première édition de l’Andorra
Cycling Masters, un évènement très particulier qui l’a vu
affronter Tadej Pogacar, Primoz Roglic et Isaac Del Toro dans un
critérium et un contre-la-montre. L’évènement a été l’occasion pour
DAZN ne sortir un
documentaire. Disponible depuis quelques jours sur la plateforme du
diffuseur, celui-ci a donné la parole aux héros du jour.
Jonas Vingegaard y a notamment commenté avec sincérité et
émotion ce terrible jour de 2024 où il a bien cru que sa vie de
cycliste professionnel était terminée. « Je me suis cassé
sept côtes du côté droit. J’ai eu le sternum, la clavicule et un
doigt fracturés. J’ai eu les deux poumons perforés. Après un
accident pareil, on repense à tout. On se demande si ça vaut la
peine de continuer. Est-ce que j’ai encore envie d’être cycliste
? »
Vingegaard affiche son respect pour Pogacar
La réponse lui est venue assez rapidement et quelques semaines
plus tard, il disputait le Tour de France qu’il allait terminer à
la deuxième place. Un sacré exploit avant une véritable renaissance
plus d’un an après, avec un tout premier sacre sur le Tour
d’Espagne 2025. « Revenir comme ça en remportant la
Vuelta, c’est vraiment exceptionnel », a-t-il avoué dans
le documentaire.
Quant à son duel avec Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard a affiché
son plus grand respect pour le Slovène. « J’ai beaucoup de
respect pour lu, et réciproquement je suppose. C’est bien que nous
ayons cette rivalité. Elle nous pousse à nous surpasser chez
matin. »
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