Manchester City, ça chauffe pour Pep Guardiola

Manchester City est-il reparti pour une crise de résultats aussi
importante que celle de l’an passé à pareille époque ? A priori
non, mais les deux défaites consécutives concédées par les Cityzens
de Pep Guardiola en l’espace de trois jours ont agacé la presse
anglaise. Au-delà du résultat, c’est aussi l’attitude de
l’entraîneur espagnol qui a provoqué une vague de critiques.

Il y a eu pour commencer ce revers concédé samedi à Newcastle
(2-1,
12e journée de Premier League). Visiblement excédé par la
défaite de ses hommes, Pep Guardiola n’a pas réussi à calmer ses
nerfs et s’en est pris à un caméraman qu’il jugeait un peu trop
proche de lui. Deux jours plus tard, le tacticien a concédé s’être
mal comporté : « Je me sens embarrassé et honteux quand je
vois les images. »

Mais mardi soir, sa décision d’aligner une équipe très largement
remaniée face au Bayer Leverkusen a relancé les critiques contre
lui. La défaite concédée à l’Etihad face au Bayer Leverkusen
(0-2,
5e journée de Ligue des champions) est restée en travers de la
gorge des médias locaux. Pour le Mirror, Pep Guardiola est
ni plus ni moins passé « de la déception à
l’humiliation ».

Pep Guardiola et City attendus face à Leeds

La majeure partie des médias anglais ont surtout estimé que
l’ancien entraîneur du Bayern Munich s’était tiré une balle dans le
pied tout seul avec ce choix tactique face au Bayer. BBC Sport a
ainsi expliqué qu’il s’était « auto-infligé »
cet échec en C1. Malgré cette première défaite en cinq matchs de
Ligue des champions cette saison, Manchester City n’est pas
inquiété pour la course à la qualification.

Et c’est probablement la raison du choix osé de Pep Guardiola de
laisser plusieurs cadres au repos tout en donnant du temps de jeu à
ceux qui sont habituellement remplaçants. Le choix n’a pas été
payant. Charge désormais à l’entraîneur de Mancheter City et à ses
joueurs de réagir. Ce pourrait être dès ce samedi lors de la
réception de Leeds en championnat. Histoire de faire taire les
critiques.