Une autre légende des Bleus s’en va…

Clap de fin pour Andrew Albicy. Après Nando De Colo et Nicolas
Batum, une autre légende de l’équipe de France s’apprête à tirer sa
révérence.

Une fois de plus retenu pour la fenêtre internationale de cette
fin de mois de novembre en l’absence des joueurs de NBA et de
presque tous ceux d’Euroligue, le meneur de 35 ans aux 108
sélections, au même titre que ses deux illustres ex-coéquipiers en
sélection, refermera définitivement le livre de son histoire avec
les Bleus lundi prochain après le match en Finlande. Deuxième
rendez-vous de ces prochains jours pour les joueurs de Frédéric
Fauthoux qui seront d’abord opposés vendredi à la Belgique à Rouen,
là aussi pour le compte des qualifications pour la prochaine Coupe
du monde.

Grand habitué du rendez-vous (NDLR : Sur les 36 derniers matchs
des Bleus dans le cadre de ces fenêtres internationales, Albicy en
a disputé 30), le joueur de Gran Canaria passé par Andorre et le
Zénith Saint-Pétersbourg depuis son départ de France, en 2019,
honorera donc ses 109e et 110e capes avant de faire ses adieux au
soir d’un match en terre finlandaise, un pays qui lui est très
cher. « Finir en Finlande c’est spécial. Ma famille sera là,
ma femme qui est Finlandaise, mes enfants », reconnaît le
futur retraité international à l’aube d’entamer une semaine qu’il
attend « intense émotionnellement ».

Albicy : « Je suis
revenu par la fenêtre, je sors par la
fenêtre »

Autre symbole pour le double médaillé d’argent aux JO avec les
Bleus mais quintuple médaillé au total avec l’équipe de France :
son dernier match sous les couleurs de son pays en France, le
basketteur longtemps qualifié de meilleur meneur défenseur au monde
le disputera face à la Belgique, qui avait marqué son grand retour
en sélection en novembre 2017 après cinq ans d’absence.

Un signe du destin qui fait dire (magnifique jeu de mots à
l’appui) à l’ancien joueur de Paris-Levallois pas retenu pour
l’Euro à son grand regret (« j’aurais voulu le faire, ça
aurait été une belle fin ») : « Je suis revenu par la
fenêtre, je sors par la fenêtre (…) Terminer sur cette fenêtre a
beaucoup de sens pour moi. J’ai retrouvé l’équipe de France grâce
aux fenêtres internationales ».

Quinze ans après ses débuts, Albicy, qui affiche aujourd’hui
treize sélections de plus que toute l’équipe de France (qui
affrontera la Belgique et la Finlande) réunie, va tourner la page
équipe de France. Non sans avoir « longuement mûri » sa
réflexion (notamment auprès de Boris Diaw) avant de prendre sa
décision. Pour les Bleus, il y aura inévitablement un avant et un
après-Andrew Albicy.