23 November 2025 18:01

Le triplé pour l’Italie !

Grâce à Matteo Berrettini et
Flavio Cobolli, l’Italie a pris la mesure de l’Espagne en finale de
la Coupe Davis (2-0) et remporte le titre pour la troisième année
consécutive, performance inédite dans l’histoire moderne de la
compétition.

Pas de Jannik Sinner, pas de problème pour l’Italie
!
Déjà sacrés en 2023 puis en 2024, les joueurs de Filippo
Volandri ont su dominer l’Espagne lors d’une finale disputée à
Bologne. Un rendez-vous que la Squadra Azzurra a su prendre par le
bon bout. Devant son public, Matteo Berrettini a fait
respecter la hiérarchie face à Pablo Carreño-Busta
. Une
rencontre qui a tout d’abord vu les deux joueurs se neutraliser.
Sans être toujours parfaitement sereins, ils ont tenu leur service
sans concéder la moindre balle de break pendant sept jeux. Et ce
alors que c’est le Transalpin qui a été le plus proche d’aller à la
faute au terme d’un troisième jeu restant le seul achevé après une
égalité. Mais c’est l’Espagnol qui a craqué dans la
dernière ligne droite de cette première manche
.

Mené 0-40 mais ayant réussi à sauver deux premières balles de
break, le 89eme mondial a cédé son service et permis à Matteo
Berrettini de servir pour le gain du set. Un cadeau que le
56eme au classement ATP a parfaitement exploité, scellant le sort
de la manche sur un jeu blanc
. Sur sa lancée, l’Italien a
maintenu la pression sur l’Espagnol mais ce dernier a pu tenir le
choc après avoir sauvé deux balles de break. Dès lors, le scenario
du premier set s’est reproduit jusque dans sa conclusion. En effet,
les deux joueurs ont maintenu un statu quo au score mais c’est
Pablo Carreño-Busta qui a fini par craquer une nouvelle fois au
tout dernier moment. Concédant son service, il s’est retrouvé mené
cinq jeux à quatre avec Matteo Berrettini engageant pour apporter
le premier point à l’Italie. Ce dernier n’a pas laissé
passer sa chance, concluant la rencontre sur un dernier jeu blanc
(6-3, 6-4 en 1h19’).

Cobolli, une remontée pour sacrer
l’Italie

Il a ainsi offert à Flavio Cobolli l’opportunité de conclure
face à Jaume Munar. Toutefois, le chef de file de la
Squadra Azzurra en l’absence de Jannik Sinner a semblé tétanisé
face à l’enjeu
. Contre un Espagnol n’ayant pas le droit à
l’erreur, il n’a été que l’ombre de lui même. Tranchant sur ses
deux premières balles de break, le 36eme mondial a pris deux fois
le service de son adversaire pour mener quatre jeux à rien de
manière expéditive. A l’orgueil, Flavio Cobolli est allé chercher
cinq opportunités de débreak mais sans trouver la faille.
Patient, Jaume Munar a attendu de servir pour empocher le
premier set sur un jeu blanc
. Le deuxième a vu l’Espagnol
poursuivre sur sa lancée avec le break d’entrée mais l’Italien a
tout de suite répliqué pour revenir à hauteur. Le match a alors
tourné au bras de fer entre deux joueurs décidés à ne rien lâcher.
Mais, aux portes du tiebreak, le Transalpin a forcé l’allure.

Ce qui lui a offert quatre balles de set toutes gâchées. Mais,
remportant cinq des sept premiers échanges du jeu décisif, il s’est
mis en position idéale pour relancer le suspense. La
troisième balle de set a été la bonne dans l’ambiance bouillante de
la SuperTennis Arena
. Une dernière manche qui a alors vu
les deux joueurs ne jamais être réellement mis en difficulté au
service. Sauf que l’imminence du verdict a fait trembler Jaume
Munar. Lors d’un onzième jeu qui l’a vu baisser de pied, l’Espagnol
a concédé son service, offrant à Flavio Cobolli l’opportunité de
servir pour conclure cette finale. Devant un public en
fusion, c’est sur un ultime jeu blanc qu’il offre à la Squadra
Azzurra le titre (1-6, 7-6, 7-5 en 2h57’).
Pour la
première fois depuis la fin du « Challenge Round » en 1972,
l’Italie réalise le triplé et aura l’opportunité de défendre son
titre sur ses terres l’an prochain.

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