Verstappen champion du monde, le scénario fou

Max Verstappen champion du
monde ? L’improbable est devenu bien concret à l’issue du GP
de Las Vegas ce dimanche.
Quadruple champion du monde, Max Verstappen va-t-il coiffer une
cinquième couronne à l’issue de la saison ? Contre toute
attente, le pilote batave se retrouve en position de briguer le
titre à deux courses de la fin de la saison.
Un joli cadeau offert par un team McLaren qui à Las
Vegas ce week-end a confirmé que tout n’était pas rose chez les
champions du monde des constructeurs.
Trahi par un plancher bas trop court pour un dixième de
millimètre sur sa MCL39, Lando Norris a dû renoncer à sa deuxième
place du jour et les 18 points qui allaient avec. Même chose pour
son coéquipier Oscar Piastri, pris par la patrouille pour 0,26 mm
quant à lui et ainsi privé de sa quatrième position.
Tout bénef pour un Max Verstappen vainqueur de son sixième Grand
Prix de la saison – le quatrième en deux mois – et ainsi de retour
à pleine vitesse dans les rétroviseurs des deux pilotes McLaren.
Désormais à la hauteur de l’Australien avec 366 unités au compteur,
le Néerlandais n’accuse plus que 24 longueurs de retard sur le
leader britannique, crédité de 390 points.
McLaren sous pression
Au total, à deux rendez-vous de la fin du championnat, 58 points
sont encore à distribuer. 25 pour chacun des GP courus au Qatar (le
30 novembre) et à Abu Dhabi (le 7 décembre), plus 8 pour le lauréat
de la course sprint qatarienne demeurant au programme. Au vu de sa
dynamique du moment, le leader du team Red Bull est tout à fait
capable de faire le plein. Le seul scénario – un peu fou certes –
qui semble lui promettre une cinquième consécration.
Si Lando Norris s’évertuait à finir deuxième à chaque échéance
en effet, l’intéressé conserverait neuf unités d’avance sur Max
Verstappen dans la course au titre. Même projection si toutefois le
fer de lance actuel de McLaren se contentait de la troisième marche
du podium dans les trois cas, ce qui lui permettrait de garder deux
points de marge. Gare cependant à la catastrophe. Sous la pression,
l’écurie de Woking a démontré ce week-end qu’elle pouvait commettre
de sacrées erreurs.


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