le gros aveu d’Aurélien Tchouameni sur son penalty raté

Longuement interrogé dans les
colonnes de L’Equipe, Aurélien Tchouameni est revenu sur son échec
lors de la séance de tirs au but face à l’Argentine lors de la
finale de la dernière Coupe du monde.
A l’instar de Kingsley Coman, Aurélien Tchouameni a intégré un
cercle fermé lors de la Coupe du monde au Qatar, celui des joueurs
qui ont précipité la perte des Bleus en ratant un penalty. Les deux
hommes ont donc rejoint Maxime Bossis, Didier Six, Reynald Pedros
ou David Trezeguet.
L’ancien Bordelais avait trop croisé sa frappe, le ballon
passant à ras du poteau d’Emiliano Martinez. Pour autant, le
Madrilène ne regrette pas d’avoir pris ses responsabilités. Bien au
contraire. « Je préfère me regarder dans la glace le
lendemain et me dire: « T’as raté mais tu y es allé »,
plutôt que de me dire que j’ai eu peur. Et si en juillet 2026, cela
se termine par une telle séance, il faut y aller »,
confie-t-il dans une interview accordée à L’Equipe.
Aurélien Tchouameni assure être resté « concentré sur
mon objectif, marquer ». « Plus jeune, quand ma maman me
disait quelque chose, je lui répondais: ‘Ça va, ce n’est pas la
finale de la Coupe du monde non plus!’ Eh bien là … (Il
sourit.) », a-t-il poursuivi, ajoutant :
« Voilà , cela fait partie de mon histoire. Mon penalty est
mal tiré, c’est vrai. »
« C’est un exercice qui se travaille »
Et contrairement à ce que peuvent penser Carlo Ancelotti ou
Didier Deschamps, le milieu de terrain tricolore est convaincu de
la nécessité de travailler les penaltys à l’entrainement.
« Demain, si j’ai une nouvelle occasion, je ferai tout
pour mieux faire. Mais contre la Croatie, en Ligue des nations (le
23 mars 2025), j’ai tiré au même endroit. Il fallait que,
mentalement, j’aie une image de moi qui tire un penalty de ce
côté-là et le marque. Et donc, c’est un exercice qui se
travaille », a-t-il expliqué, ajoutant :
« Pour moi, c’est la mémoire du geste. Si tu t’entraînes
tous les jours à taper ton penalty à droite, ras du poteau, je suis
sûr que le jour où tu as besoin de tirer ton penalty en finale de
Coupe du monde, tu as plus de chances de le mettre que quelqu’un
qui ne tire jamais. »
Depuis la dernière Coupe du monde, les Bleus s’exercent
d’ailleurs bien plus que par le passé. « En plus, il y a
Mike (Maignan). Si tu veux un gardien qui te fait travailler les
penalties, Mike est très fort », a-t-il encore indiqué
sur le sujet.


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